Thibault Dubarry voit un côté pragmatique dans le choix de fusion entre le Racing 92 et le Stade français, bien qu’il soit fondamentalement gêné par cette décision controversée.
Lundi, l’annonce conjointe faite par Thomas Savare, président du Stade français et Jacky Lorenzetti, celui du Racing 92, d’opérer une fusion entre les deux clubs franciliens, a bouleversé le monde du rugby. En répercussion à cette décision, les joueurs du Stade français se sont tout simplement mis en grève jusqu’à nouvel ordre. Dans des propos relayés par L’Equipe, Thibault Dubarry, troisième ligne du Racing 92, s’est exprimé sur cette situation.
« Du jour au lendemain on casse tout »
« Qui sait si le Stade Français n’aurait pas déposé le bilan ou aurait été racheté s’il n’y avait pas eu ce rapprochement ? Ce qui m’embête, c’est pour les gens à qui on a dit que le club c’était la famille. Et du jour au lendemain on casse tout. (…) Est-ce que j’ai envie de faire partie de cette grosse machine (…) sur laquelle tout le monde risque de tirer à boulets rouges ? Je ne sais pas… », a-t-il déclaré.