Gêné dans son recrutement par les contraintes du fair-play financier depuis plusieurs mois, le PSG dispose du soutien du gouvernement sur cette question, même si sa politique concernant la formation devrait être revue… Explications.
Angel Di Maria, Eden Hazard, Paul Pogba… Autant de dossiers chauds sur lesquels le PSG avait du tirer un trait lors du dernier mercato hivernal à cause des contraintes du fair-play financier. Interrogé sur les ondes de RMC ce jeudi, le Secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard fait le point sur cette question et prend position en faveur du PSG.
« LE QATAR N’EST PAS DANGEREUX POUR LE PSG »
« Ce système a été fait pour mettre fin à l’inflation des salaires, pour éviter que les nouveaux investisseurs cassent le marché. Mais il y a un effet pervers, il fige une situation. Il serait néfaste que l’on connaisse systématiquement les huit clubs qui vont disputer les quarts de finale de la Champions League. Il faut prendre en compte les différences fiscales, je l’ai dit à Michel Platini (…) Le Qatar qui investit dans le PSG ? C’est une bonne chose. Ce genre d’investissement privé peut être dangereux, mais ce n’est pas le cas pour le PSG », explique le Secrétaire d’État aux Sports.
UNE FORMATION A AMÉLIORER
Par ailleurs, Thierry Braillard pointé du doigt l’épineuse question de l’éclosion des jeunes joueurs formés au PSG : « Le Paris SG doit aller vite, doit recruter pour pouvoir remporter la C1. Ce qu’il a fait avec des Brésiliens par exemple. Mais je pense qu’il faut aussi que le PSG investisse dans la formation pour s’inscrire dans la durée, la formation c’est important. Surtout en Ile-de-France, il y a du potentiel. Nasser Al-Khelaïfi m’a confirmé que c’était prévu dans le projet ».