Alors qu’il est parti s’exprimer au Mexique, André-Pierre Gignac revient sur son départ de l’Olympique de Marseille.
« Tout est possible. J’ai 29 ans je vais sur mes 30 ans, il me reste trois ans de contrat. Je peux prolonger ici si je me sens bien. Je peux rester dans le club après… Je peux même revenir à Marseille aussi, pas en tant que joueur mais dans le club. » a récemment déclaré André-Pierre Gignac, auteur d’un début de saison en fanfare avec le club du Tigres. Et si l’international français a émis l’hypothèse d’un retour à l’OlympiquedeMarseille, ce dernier s‘est aussi exprimé sur les conditions de son départ de la cité phocéenne.
« ILS DEVRAIENT CHANGER DE STRATÉGIE »
Dans une interview accordée à l’émission EnquêtesdeFoot, diffusée ce mercredi sur Canal + Sport, André-Pierre Gignac est revenu sur les conditions dans lesquelles il a quitté l’OlympiquedeMarseille : « Je pense qu’ils devaient changer de stratégie. J’ai laissé la porte ouverte à une prolongation, même avec un salaire réduit, mais avec une reconversion au club car j’aime vraiment ce club et que c’est vraiment ce que je voulais. Après, si ce n’était pas l’OM, je voulais partir très loin, c’est ce que j’ai fait et aujourd’hui je suis heureux. Même si ça me manque quand même, parce que je les regarde avec nostalgie. Cinq ans dans un club, ce n’est pas rien » a-t-il confié.
« AU FEELING »
Dans Téléfoot, l'émission de TF1, l’ex-marseillais André-Pierre Gignac a justifié son transfert au Mexique : « Pourquoi les Tigres ? Au feeling. J’ai rencontré les dirigeants, ils sont venus me voir en premier. J’avais envie de changer de vie, de connaître autre chose. C’est une opportunité qui s’est présentée. L’OL ? C’était également une opportunité. Mais 90% de ma réponse était liée au fait que je ne pouvais pas faire ça à mes supporters malgré la Ligue des Champions, la visibilité en équipe de France… J’ai préféré décliner. Certains diront que c’était pour l’argent, mais s’il y avait eu un autre challenge aussi excitant que l’OL avec moins d’argent qu’ici, j’y serais allé. »