À la recherche de liquidités pour pouvoir recruter sur le marché des transferts, l’OM réfléchit actuellement aux joueurs qu’il pourrait vendre dans les prochains jours…
Si Margarita Louis-Dreyfus est assise sur une confortable manne financière, ce n’est pas pour autant que l’Olympique de Marseille va faire des folies sur le marché des transferts. Le club phocéen est en effet engagé dans une politique de stricte rigueur budgétaire depuis plusieurs saisons et ne devrait pas déroger à sa règle cet été. Vendre avant d’acheter, telle semble être la logique du club lors de ce mercato. Parmi les joueurs susceptibles de quitter le club, un certain JordanAyew.
JORDAN AYEW DE RETOUR À MARSEILLE… POUR MIEUX REPARTIR ?
Après un prêt particulièrement concluant du côté du FC Sochaux en deuxième partie de saison, l’attaquant marseillais est aujourd’hui courtisé par de nombreux clubs français. Alors que l’OL, l’ASSE, le LOSC, l’OGC Nice ou encore le Borussia Mönchengladbach en Allemagne seraient intéressés par ses services, La Provence indique ce lundi que le Ghanéen vit probablement ses derniers jours à Marseille. « Jordan est quant à lui attendu aujourd'hui au centre RLD. Son cas n'est toujours pas réglé, mais l'OM ne le retiendra pas en cas d'offre intéressante. Plusieurs clubs français ont fait connaître leur intérêt. Reste à savoir ce que le cadet de la fratrie Ayew (qui a des envies d'ailleurs) décidera au final », peut-on lire dans les colonnes du quotidien marseillais.
AYEW : « LES SIX DERNIERS MOIS À L’OM, JE N’EN POUVAIS PLUS »
Interrogé en mai dernier sur son exil temporaire de Marseille, Jordan Ayew s’était montré assez critique envers l’OM. «C'était indispensable de partir de l’OM, primordial... C'était un moyen pour moi de changer d'air, de prendre du plaisir et de ne pas aggraver les choses... Pendant un an et demi, j'ai mis dix buts, toutes compétitions confondues. Et l'année d'après, c'est toujours la même chose, en début de saison, les mêmes questions, tu pars, tu ne pars pas... Toujours dans le doute, au final, tu restes, et à chaque fois, on te fait la même chose. Il n' y a aucune considération, on ne m'a jamais fait de cadeaux là-bas. Les six derniers mois, je n'en pouvais plus», avait-il lâché.