José Anigo quittera l’OM après plus de 30 ans de bons et loyaux services. Un départ important pour l’ancien défenseur phocéen, qui souhaite définitivement tourner la page.
Entre José Anigo et l’OM c’est l’amour vache, un « je t’aime moi non plus » qui dure désormais depuis plusieurs saisons. Pour certains les succès du club sont en partie dus au travail de l’ancien directeur sportif, pour d’autres Anigo est la personnification de tout ce qui va mal à Marseille. Usé par une année difficile tant sur le plan personnel que sportif, le dirigeant olympien voit désormais son futur loin de l’OM.
« ÇA M’A SEMBLÉ NÉCESSAIRE »
Interviewé ce dimanche dans l’émission Téléfoot, sur TF1, José Anigo a fait part de ses sentiments à quelques semaines de son départ de Marseille. Même si il ressent le besoin de s’éloigner du club et de la ville, l’entraineur par intérim avoue que cela a été une décision difficile à prendre. « J’aurais souhaité ne pas le faire, mais ça ma semblé nécessaire » a-t-il avoué. « Quand j’expliquais à ma femme que je voulais partir, elle a rigolé. Elle m’a dit que selon elle je ne partirais jamais d’ici. Mais ensuite elle a commencé à voir que c’était sérieux. Je suis convaincu que pour ma famille et moi c’est la meilleure manière de se reconstruire ».
« C’EST UNE VILLE TRÈS DURE »
En dehors des déboires sportif de l’OM, José Anigo a vécu une année très compliquée su le plan personnel. Selon lui, le décès de son fils Adrien, 29 ans, tué au cours de ce qui semble être un règlement de comptes, a fortement joué dans sa décision. « La perte d’Adrien ça a été pour moi l’élément déclencheur. J’ai eu peur pour ma famille et ma famille est plus importante que le foot » a-t-il expliqué. « Marseille mange ses enfants, je l’ai dis et je le répète. Il n’y a pas une semaine sans qu’un gamin ne soit sur le carreau. C’est une ville très dure. J’arrive à faire avec l’animosité des supporters, car je les comprends, mais certains oublient le passé ». Lors d’une conférence de presse jeudi dernier, le président Vincent Labrune avait confirmé le départ de José Anigo, qui aidera tout de même l’OM à distance, avec un poste de recruteur sur le continent africain.