Régulièrement associé à l'OM, le patron de Doyen Sports a tenu à mettre les choses au clair au sujet de l'arrivée de Michel.
« Mon représentant travaille pour Doyen mais moi, je ne suis pas de Doyen. Dans tous les clubs où j'ai été, on m'a toujours jugé pour mon travail. Je suis au-dessus de tout soupçon des possibles réseaux d'affaires. Je ne sais pas qui a amené les joueurs qui sont arrivés. Cela ne m'intéresse pas. » Dans un récent entretien accordé à L’Equipe, Michel avait balayé le sujet Doyen Sports d’un revers de la main. Interrogé par Libération, Nelio Lucas, le patron du fonds d’investissement, a fait le point sur le sujet.
« Je facilite la vie ! »
« Vincent a eu plein de propositions d’entraîneurs et, en août, il a rencontré Mariano (Aguilar), l’agent de Michel. Mariano, c’est mon ami, mon partenaire, et ma mission est de les aider. Si je peux le faire via mes connexions, je le ferai. Cet été, j’ai contacté la Juventus, Porto, le Real Madrid, des clubs dont je suis l’ami. C’est ça que je fais, je facilite la vie ! » a-t-il lancé au site français, avant de décrire son rôle dans le milieu du football.
« Je suis là pour trouver les meilleures solutions »
« Nous sommes partenaires du club où nous nous engageons. Depuis notre création en 2011, on a fait beaucoup d’investissement avec Porto, Benfica, l’Atlético Madrid, le FC Séville et d’autres. Je suis là pour trouver les meilleures solutions. Et si elles impliquent qu’un club ait besoin d’argent pour acheter un joueur, je peux lui donner. Bon, en ce moment, je ne peux pas, à cause de la Fifa qui interdit la third-party ownership. Une décision de fou », a-t-il avoué.