Alors que l’OM doit composer avec les départs probables de plusieurs joueurs, José Anigo n’a pas manqué de pousser un coup de gueule sur le sujet.
Depuis l’ouverture du mercato estival, l’Olympique de Marseille connaît une véritable vague de départs. En effet, après les joueurs en fin de contrat et DimitriPayet, d’autres pourraient bien suivre. Interrogé au micro de RMC, JoséAnigo, l’ancien coach du club phocéen, a véritablement égratigné les jeunes qui se servent selon lui du maillot de l’OM. « Mais ils ont des contrats. Il faut être plus ferme avec eux. Jusqu’à preuve du contraire, quand tu as signé, tu es lié pendant la durée de ton contrat ».
« C’EST BEAUCOUP D’HYPOCRISIE »
« Ce qui se passe en France, c’est que les jeunes veulent venir à l’OM car ils savent tous que c’est un super tremplin, pour après partir. Après une saison ou deux, ils se barrent car ils ont de super propositions. Mais c’est beaucoup d’hypocrisie car quand je les entends dire, en tout cas une grande majorité, qu’ils aiment ce club et que finalement pour des raisons économiques, ils partent… Et quand le club est dans la merde parce qu’il n’est pas en Ligue des champions, qu’il manque un bout de leur salaire et qu’ils se barrent vite, tout ça, c’est de l’hypocrisie. »
« CERTAINS JOUEURS SE SERVENT DU MAILLOT DE L’OM »
« Ils n’ont rien du tout ! Ce sont des joueurs qui sont professionnels. On s’en tient là. Si tu les payes, ils restent. Si tu les payes moins, ils partent, c’est tout. Vous savez, que l’on m’aime ou que l’on ne m’aime pas, j’ai fait des choses dans ce club. Ceux qui ne veulent retenir que le négatif, c’est leur droit. J’ai gardé cet amour tout au long de mon parcours. Ce club reste le club de ma vie, j’en serai toujours supporter et vous ne m’entendrez jamais en dire du mal parce que quand on aime quelque chose, on ne peut pas cracher dessus. Mais je suis parfois déçu de voir le comportement de certains joueurs qui se servent du maillot de l’OM pour devenir de grands joueurs et après ne plus rendre ce que le club est en droit d’attendre quand il est en difficulté », a ajouté JoséAnigo.