Ce mercredi, L’Equipe revient sur l’année 2013 de l’OM et notamment le licenciement d’Elie Baup il y a quelques semaines.
S’il considère que l’éviction d’Elie Baup a été une « décision compliquée à prendre », Vincent Labrune avait toujours soutenu son entraîneur pendant la première partie de saison. Mais la défaite face à Nantes au Vélodrome fut celle de trop. L’Equipe révèle pourtant que des doutes étaient déjà présents dans la tête du président olympien.
LA COMPARAISON AVEC DORTMUND TOUJOURS PRÉSENTE
Ce mercredi, L’Equipe révèle en effet que la confiance n’était pas totale après une saison marquée par une deuxième place et donc la qualification pour la Ligue des Champions : « Des dossiers révèlent les premières vraies divergences entre Baup et Labrune. Le premier a arraché une prolongation de contrat de un an et une augmentation de salaire. Mais le second a fait inclure une clause de sortie qui ne correspond pas au reliquat à percevoir en cas de rupture anticipée. Le premier ne souhaite pas trop bouleverser un groupe dont il a tiré le meilleur. Le second veut faire de l'OM le " Dortmund français ", tout en se demandant s'il dispose bien du " Jürgen Klopp de l'OM ", comme il le dit à certains de ses homologues de Ligue 1, dès juillet. » Le quotidien évoque également des divergences au niveau du mercato, à l’image du forcing de Labrune pour Thauvin, alors que Baup souhaitait un avant-centre.
« BAUP NE S’Y ATTENDAIT PAS »
Franck Passi, adjoint d’Elie Baup, et désormais de José Anigo, avait commenté l’éviction de l’ancien entraîneur de Toulouse dans les colonnes du 10 Sport : « Ç’a été une surprise pour tout le monde. Pour les joueurs mais aussi pour Elie qui ne s’y attendait pas du tout, sachant qu’il y avait encore deux matchs avant la trêve pour redresser la barre, raconte ainsi Franck Passi. Après, les matchs s’enchainant, il faut faire face à la réalité et continuer à gagner des matchs. »