Alors que l’Olympique de Marseille est dans une très bonne dynamique, certains joueurs se seraient plaints de Marcelo Bielsa auprès de Vincent Labrune.
L’Olympique de Marseille est méconnaissable. Poussif la saison dernière, tout semble réussir désormais aux Phocéens, à l’image d’un André-Pierre Gignac séduisant et actuel meilleur buteur de Ligue 1. La patte de Marcelo Bielsa y est pour quelque chose. L’Argentin a en effet métamorphosé le club et a réussi à instaurer un projet de jeu exigeant, tourné vers l’offensive, qui a notamment permis à l’OM de largement s’imposer face au Stade de Reims (5-0), lors de la dernière journée de championnat.
TROP DE TRAVAIL POUR LES JOUEURS DE L’OM '
Justement ce projet de jeu, pourtant très attractif, pourrait avoir la peau de Marcelo Bielsa. À en croire les informations de l’Équipe, plusieurs joueurs de l’Olympique Marseille se seraient plaints auprès de Vincent Labrune de la charge de travail conséquente imposée par El Loco. « Ils se plaignent de trop travailler, mais j’ai pris Bielsa pour ça » aurait confié le président de l’OM en privé, selon le quotidien tricolore. Plusieurs observateurs prédisent en effet une fin précoce à la joie marseillaise, puisque selon eux les joueurs vont inexorablement lâcher prise à cause de la répétition intense des efforts exigés par l’Argentin.
« BIELSA A TRANSFORMÉ MARSEILLE »
Pourtant depuis quelques semaines on ne lit que des éloges dans la presse française à propos de l’influence de Marcelo Bielsa sur l’Olympique de Marseille. « Marcelo Bielsa a transformé l'équipe de Marseille et peut être tout simplement le club en profondeur. Marseille est fidèle, enfin, à sa devise : Droit au But ! Gignac pour le citer encore est en match comme il est à l'entraînement » a expliqué Denis Balbir sur son blog. « Une soif de vaincre, une soif de réussir, un sens du sacrifice pas forcément d'habitude lié aux buteurs, mais c'est collectivement aussi que Marseille fait très fort, et le plus fort justement au sein de ce club réputé pour sa complexité est que tout paraît simple, du moins sur le terrain, ce qui, on l'a déjà souvent répété, est bien là l'essentiel ».