Treizième au classement de Ligue 1, l’OM est évidemment bien loin des objectifs fixés en début de saison. Et forcément, les joueurs marseillais en prennent pour leurs grades…
C’est une situation dans laquelle Vincent Labrune n’aurait jamais voulu se trouver. Des joueurs apathiques, un entraîneur impuissant, des supporters en révolte… Difficile pour le président marseillais de trouver un motif de satisfaction en trois mois de championnat, mis à part le pari gagné de Lassana Diarra. Interrogé sur la situation de l'OM, Jérôme Rothen, ancien joueur du PSG, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère !
« Une petite équipe avec des petits joueurs »
« Aujourd’hui, Marseille est une petite équipe parce qu’il y a des petits joueurs. Ils sont capables d’augmenter leur niveau, avec deux-trois victoires de suite, mais quand il faut confirmer(…) Il doit au moins y avoir de la grinta. Ils ont la chance de jouer au stade Vélodrome, qui reste l’un des seuls stades avec ce genre d’ambiance en France(…)Mais quand tu n’as pas l’état d’esprit, quand tu n’as pas l’envie de te faire mal… Michel et son staff sont garants de cela. Ils font des choix très bizarres. Contre Nice, on a vu des petits joueurs avec un petit entraîneur. La saison va être très difficile », a expliqué Rothen dans une émission sur Yahoo !.
Daniel Riolo pas tendre non plus avec l’OM…
Journaliste chez RMC, Daniel Riolo avait lui aussi analysé ce début de saison catastrophique pour l’OM. « Perplexe, l’OM continue de m’inspirer ce sentiment. Je n’y comprends rien. Je me demande si ça bosse à l’entraînement. Que fait Michel pour que son équipe propose un jeu collectif aussi pauvre ? Rien ne marche. C’est comme si les joueurs jouaient chacun leur match. Collectivement bien plus précis, Nice a tranquillement pris les 3 points en marquant vite. Derrière, l’OM n’a jamais su se créer de vraies occasions, ni même frappé vers le but, un comble ! Le pire, c’est d’entendre Mendy à la fin du match dire que l’équipe a manqué d’envie ! Choquant. Décidément, cet OM est incompréhensible », expliquait ainsi Riolo.