Cet été a marqué l’arrivée de Doyen Sports dans les affaires de l’OM. C’est notamment grâce à ce fonds d’investissement que Michel est aujourd’hui sur le banc phocéen. Une influence qui s’est également étendue à d’autres transferts cet été.
Dans les dernières heures du mercato, l’OM s’est offert de nouvelles recrues et notamment le défenseur venu du FC Porto, Rolando. Pour le Portugais, Vincent Labrune a dépensé 1,5 million d’euros. Si le club phocéen a réalisé un joli coup avec ce joueur, c’est également grâce à Doyen Sports. Dans une interview accordée à Football Club de Marseille, Nicolas Vilas s’est livré sur le rôle de ce fonds d'investissements.
« ILS ONT JUSTE SERVI D’INTERMÉDIAIRE »
« Doyen n’est pas le représentant du joueur, ils ont juste servi d’intermédiaire. Cela est lié aux bons rapports qu’ils entretiennent avec l’OM depuis le transfert d’Imbula. Porto travaille avec Doyen, Nelio Lucas est portugais, il n’y a rien de scandaleux. L’OM cherchait un défenseur central expérimenté, le FC Porto avait ce profil avec un an de contrat, et sans avenir au club, Doyen a contacté son agent et a joué un rôle d’intermédiaire. Le joueur ne figurait pas dans le catalogue de Doyen, le réseau va au-delà des joueurs sur lesquels ils ont des droits économiques ou qu’ils représentent en tant qu’agent. Comme certains agents le font parfois… », a ainsi expliqué Nicolas Vilas à propos de cette recrue de l’OM.
« UN INSTRUMENT QUI VA CRÉER DES TENSIONS »
Alors que Doyen Sports prend de plus en plus d’importance à l’OM, Christophe Bouchet a tenu à lancer un avertissement : « C'est quelque chose qui va précipiter le football français dans une crise inutile. Contrairement à ce que tout le monde dit, le football n'est pas dans une bulle spéculative, il y a une réelle économie crédible, avec des clubs qui ont les moyens et qui achètent des joueurs à d'autres qui en ont moins. C'est un business qui est, finalement, assez sain. Là, on introduit un instrument qui va créer obligatoirement des tensions ».