Mercato - OM/ASSE : Rolland Courbis annonce que « la balle est dans le camp de Gourcuff »
La rédaction

Rolland Courbis a de nouveau évoqué le dossier Yoann Gourcuff en avouant attendre la décision du milieu de terrain.

« Mouais, je veux bien, ça commence pas très fort tout ça ! Le problème, c’est que mardi et mercredi, c’est moi qui ne suis pas libre. On verra peut-être jeudi. C’est Courbis qui gère ça, même s’il a déjà pas mal à s’occuper avec son équipe... Gourcuff, ce serait pas mal à Montpellier mais pour faire affaire, il faut se voir hein... », annonçait mardi Louis Nicollin, président de Montpellier, sur une prochaine réunion avec Yoann. Au tour de Rolland Courbis de se prononcer sur l'avenir de l’ancien milieu de terrain lyonnais.

« ON NE VA PAS L'APPELER TOUS LES JOURS »

« Je suis très bavard donc ce n’est pas extraordinaire comme info. C’est beaucoup plus simple que ça. On a répondu à toutes les questions que Yoann nous a posées ou se posait. Maintenant, pour nous, c’est terminé. La balle est dans son camp. On ne va pas l’appeler tous les jours, même si on peut s’appeler pour se saluer. Quel que soit son choix, il va y avoir une étape importante, celle de la rencontre avec Loulou (Nicollin), et ensuite une discussion sur le plan financier, donc on en est très loin », assure Rolland Courbis au micro de RMC.

« CE GARÇON A BEAUCOUP SOUFFERT »

« Du côté de Montpellier, il y a une personne qui s’appelle Loulou Nicollin qui a quand même son petit caractère et moi le mien, aussi. On n’est pas de grands susceptibles, on est même très sympas par moments, mais tout a une limite. Mais ce n’est pour autant qu’après le rendez-vous, il y aura obligatoirement la venue de Yoann à Montpellier. Les questions qu’il se pose, c’est comment va être perçue son arrivée dans un club, avec ses coéquipiers, les médias, les supporters. Il a aujourd’hui l’étiquette de quelqu’un de douillet, fragile, pas courageux. Ce garçon-là a beaucoup souffert. Il règle en ce moment sa forme physique. Il a encore quelques petits bobos et on l’a mis à l’aise. On lui a dit : "Tu nous appelles quand tu veux". On ne va pas l’emmerder tous les jours », insiste l’entraîneur de Montpellier.

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