Mercato - ASSE : Caïazzo fait le point pour Trémoulinas et Ruffier
La rédaction

Alors que l’AS Saint-Etienne est toujours en course pour la dernière place qualificative à la Ligue des Champions, Bernard Caïazzo s’est confié sur les prochains mouvements qui auront lieu cet été.

L’ASSE joue gros ce samedi. En cas de succès face à l’AC Ajaccio et d’une contre-performance du LOSC à Lorient, les hommes de Christophe Galtier pourraient empocher le dernier ticket pour la prochaine Ligue des Champions. Alors que cette dernière journée s’annonce plus que jamais décisive, le président du conseil de surveillance des Verts, Bernard Caïazzo s’est prononcé sur le mercato estival qui s’apprête à ouvrir ses portes.

« NOUS CONCENTRONS NOS EFFORTS SUR TRÉMOULINAS ET RUFFIER »

Le dirigeant stéphanois assure que la direction fera tout son possible pour conserver ses cadres, et notamment Benoît Trémoulinas et Stéphane Ruffier. « Notre force, c'est le collectif. Je ne me vois pas dire au groupe qui s'est qualifié pour la troisième place qu'on va le chambouler pour jouer la Ligue des Champions. Nous allons privilégier les hommes qui nous ont menés jusque-là. Voilà pourquoi nous concentrerons nos efforts sur Benoît Trémoulinas et Stéphane Ruffier. Comme Benzema ou Matuidi sont inaccessibles, notre logique c’est d’avoir l’équipe de France B avec les Ruffier, Perrin, Trémoulinas, Lemoine, Cohade, Tabanou, etc… »

« C’EST UN CERCLE VICIEUX »

Alors que l’ASSE ne dispose pas de grands moyens financiers pour affronter les exigences de la Ligue des Champions, Bernard Caïazzo pointe du doigt les taxes infligées aux clubs français, qui pénalisent particulièrement des clubs aux budgets millimétrés. « Qu'on ne vienne pas me parler d'égalité entre les clubs français et européens. Aujourd'hui, un joueur qui touche deux millions par an coûtera 3,5 millions d'euros à un club français contre 2,2 millions d'euros dans un autre pays. Tout cela à cause des charges. Ensuite, c'est un cercle vicieux. Les clubs français, hors PSG et Monaco, sont de moins en moins compétitifs, leur coefficient UEFA baisse et c'est encore plus compliqué de se qualifier. Le troisième sera dans la position d'un joueur qui entame les qualifications à Roland Garros : le tableau final est encore loin », a ainsi conclu Bernard Caïazzo lors d’un entretien accordé à Eurosport.

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