Dans un entretien accordé à L’Equipe, Frédéric Thiriez a de nouveau évoqué la grève programmée le weekend du 30 novembre.
Ces derniers jours, certaines voix s’élèvent contre la grève prévue par les clubs professionnels le weekend du 30 novembre. Caractérisée comme solution extrême, elle incite tous les dirigeants à chercher une solution pour l’éviter. Le président de la LFPFrédéric Thiriez en fait partie.
« IL FAUT ÊTRE PRÊT »
« Personne n'a envie de faire grève dans le football. Ça n'amuse aucun président, aucun entraîneur, aucun joueur, aucun supporter. C'est une issue extrême au cas où nous ne serions pas entendus. La grève, c'est comme l'arme atomique. Le but est de ne pas l'utiliser, mais il faut être prêt », a confié Frédéric Thiriez avant d’insister sur l’arrivée d’un médiateur dans le dossier.
« UN CALENDRIER TRÈS SERRÉ »
« Quand on a une telle incompréhension, il y a une solution : avoir un véritable médiateur. Je demande donc un médiateur qui tente de rapprocher les points de vue du football pro et du gouvernement. Il y en a un qui me paraît indiqué : Jean Glavany. Il a la confiance du gouvernement, puisque la ministre des Sports l'a chargé d'une mission de réflexion sur l'avenir du football professionnel. Il a aussi ma confiance, je le connais depuis trente ans. C'est un passionné de sport sans préjugés. C'est un homme honnête, intelligent de surcroît. Mon souhait est qu'il accepte cette mission. Mais on a un calendrier très serré. »