Dès la deuxième journée du championnat, le PSG est leader, contrairement aux saisons précédentes où l’équipe débutait mal.
Alors que le Paris Saint-Germain a gagné ses deux premiers matchs de Ligue1, les joueurs semblent déjà en pleine possession de leurs moyens. Cette entame de championnat permet aux parisiens de prendre la tête du classement dès la deuxième rencontre. Et bien que le PSG nous avait habitué à des débuts poussifs en championnat, la machine semble déjà rôdée, à l’image de la victoire tranquille des hommes de Laurent Blanc contre le GazélecAjaccio.
« PARIS EST DONC DÉJÀ LEADER »
Dans son édito, le journaliste de RMC, Daniel Riolo s’est exprimé au sujet de la victoire du Paris Saint-Germain : « Paris est donc déjà leader. On est loin des débuts de saison hésitants auxquels le club nous avait habitués. La nonchalance, la suffisance dont on parlait pendant longtemps les années précédentes ont disparu. Pendant la première période, c’est ce que je me suis dit. Un peu moins en seconde période où un PSG largement supérieur s’est contenté de contrôler le match. L’analyse ponctuelle laisse apparaître en positif, un milieu de terrain déjà très au point. Mais avec le trio classique Matuidi/Motta/Verratti, c’est toujours pareil. Il y a un souci de liaison avec les trois de devant quand ceux-ci sont des joueurs d’espaces. Lucas/Cavani et le petit Augustin ont ainsi été bien en dessous des autres. Lucas toujours aussi actif et brouillon, Cavani peu réaliste et Augustin bien tendre. J’aurais évidemment préféré Pastore pour faire le lien mais peut-être n’était-il pas prêt. Il y avait bien sur un monde entre le PSG et le Gaz. Et si Paris est aussi sérieux aussi tôt, l’écart pourrait bien sembler aussi grand avec toute la L1… »
« C’ÉTAIT UN MATCH PIÈGE »
Très en jambe lors du dernier match du PSG, Serge Aurier s’est montré confiant quant à la suite du championnat : « C’était un match piège. Le plus important, c’était d’être professionnel. On a un matelas et on avance. On est en train de mettre en place notre jeu petit à petit. On va continuer à travailler. On a un groupe de qualité avec des joueurs de classe mondiale. On sait que la concurrence existe dans cette équipe-là. Il faut se donner à 100%. Il y a des envies de départ à Paris, mais ça se règle en coulisse. A chaque fois je ne suis pas loin de marquer. Ça va payer. »