Layvin Kurzawa a essuyé quelques critiques sur son apport défensif en Bleu. Le chroniqueur Pierre Ménès a tenu à défendre le latéral gauche du PSG.
Layvin Kurzawa est un défenseur, oui. Mais il est un atout indéniable offensivement. Selon certains, sa soif offensive est un handicap défensif pour l’équipe. Pierre Ménès, lui, n’est pas de cet avis. Dans sa chronique à Direct Matin, le journaliste à la langue bien pendue s’est interposé au-devant des critiques. « Certains ont la mémoire courte. Pendant tout le Championnat d’Europe, on a reproché le manque d’apport offensif sur les côtés et maintenant on trouve qu’il y en a de trop. Comment peut-on reprocher au défenseur du PSG de ne pas être en place sur ce plan face à une équipe de Biélorussie qui a joué la quasi-totalité de la rencontre à dix en défense ? Sa participation au jeu a été importante et tout le monde a occulté qu’il a été tout près de marquer de la tête à deux reprises », a-t-il exprimé.
« Aujourd’hui, avoir des latéraux offensifs est une arme »
Selon Pierre Ménès, Layvin Kurzawa a fait ses preuves et mérite d’être sélectionné à nouveau. « Évidemment, ce n’est certainement pas le meilleur latéral du monde défensivement, mais il ne faut pas oublier, toutes proportions gardées, que Roberto Carlos a toujours pensé à tout sur un terrain sauf à défendre, ce qui ne l’a pas empêché d’avoir un palmarès monstrueux. Aujourd’hui, avoir des latéraux offensifs est une arme. Unai Emery s’en est aperçu au PSG, même s’il y a certaines limites, comme l’entraineur basque a pu le constater lors de la défaite (3-1) à Monaco. Toujours est-il que Sidibé et Kurzawa restent deux joueurs intéressants sur le plan athlétique, de l’anticipation, de la vitesse et de la participation offensive. Ils méritent bien plus d’indulgence et de bienveillance. Mais aussi d’être revus, » a-t-il conclu.