Depuis l’arrivée des Qataris en 2011, le PSG dépense des millions d’euros pour bâtir une équipe compétitive. Néanmoins, cette stratégie n’est pas du goût de tout le monde.
Cette saison, encore plus que les précédentes, le PSG n’a qu’un rêve : celui de remporter la Ligue des Champions. Avec sa victoire contre Chelsea à l’aller (2-1), le club de la capitale a d’ailleurs encore toutes ses chances. Et pour y arriver, les dirigeants ne regardent pas les dépenses. Ces dernières années, des millions d’euros ont été dépensés pour attirer les plus grands joueurs. Le dernier est en date est Angel Di Maria, acquis pour 63 millions d’euros. Mais, avoir des grands joueurs ne fait pas forcément de vous une grande équipe.
« Les grandes équipes ont besoin d’un noyau de joueurs »
Dans une interview accordée à Goal, PhilippLahm a glissé un tacle à ManchesterCity et au PSG, notamment avec leur puissance financière. « Je suis convaincu que toutes les grandes équipes ont eu ces symboles, et je suis convaincu que les futures grandes équipes en ont besoin aussi. Les grandes équipes ont besoin d'un noyau de joueurs qui ont leurs racines au club, qui grandissent avec le club et qui incarnent sa culture. Des représentants sur le terrain et en dehors. Je ne pense pas que vous pouvez acheter une très grande équipe avec de l'argent, comme le Paris Saint-Germain ou Manchester City essaient de le faire. Milan n'aurait jamais été le même club sans Paolo Maldini ou Franco Baresi et n'aurait certainement jamais eu autant de succès », lance-t-il dans une interview pour Goal.
Aucune chance en Ligue des Champions ?
Alors que le PSG veut remporter la Ligue des Champions, le club de la capitale n’aurait aucune chance, notamment face au BayernMunich selon PaulBreitner. L’ancienne gloire du club bavarois expliquait : « La Juventus ? Je ne vois aucun danger. Si on joue à notre niveau, la Juve n’a aucune chance. La même chose vaut pour le PSG ou Arsenal. Face au Real Madrid et au FC Barcelone, on pourrait avoir des problèmes. Là, il nous faudrait jouer à notre maximum, mais pour le reste… ».