Après le début de saison mitigé vécu par les deux gardiens du PSG, Kevin Trapp et Salvatore Sirigu, Christophe Revault s'est remémoré sa période parisienne, similaire.
Arrivé cet été du côté du Paris Saint-Germain, Kevin Trapp a complètement bouleversé la hiérarchie des gardiens de but et relégué Salvatore Sirigu, jusqu’alors titulaire, sur le banc. Une situation difficile vécue par Christophe Revault lorsqu’il était arrivé au PSG lors de la saison 1997-1998. Alors venu pour remplacer Bernard Lama sur le départ, le gardien avait du alors subir la concurrence du Guyanais, finalement resté six mois de plus à Paris.
« À PARIS TU LOUPES TROIS MATCHS, TU LOUPES TA SAISON »
« Lorsque j’étais à Paris, Bernard Lama devait quitter le club, mais il n’est parti qu’au bout de six mois. (…) Il avait une vraie aura dans le club et auprès des supporters était très écouté du vestiaire. Forcément, quand tu joues, tu ne peux pas t’empêcher de penser qu’à la moindre erreur, le public va réclamer l’autre. Cela aurait été plus simple pour moi si il était parti. À Paris, tu loupes trois matches, tu as loupé ta saison ! La médiatisation est différente. Les erreurs de Trapp face à Bordeaux, si le gardien d’un autre club fait les mêmes, on n’en parle pas. Tout cela parce que le titulaire de la saison dernière est sur le banc. Là encore, ce n’est pas pareil si Sirigu n’est pas là. » s’est confié Revault dans France Football mercredi.
« COMME S’IL FAISAIT PARTIE DES 4 OU 5 MEILLEURS AU MONDE… »
«Kevin Trapp se fait trop aspirer, les défenseurs sont plutôt là et il n'aurait pas dû aller aussi loin pour pouvoir être en face sur la seconde action et la frappe du Rémois. Tout ça pour dire que Kevin Trapp, on va lui mettre une pression comme s'il faisait partie des quatre ou cinq meilleurs du monde. » déclarait lui Mickael Landreau à propos du gardien allemand du PSG dimanche sur Canal +