Ligue des Champions : Et le grand perdant de PSG/Chelsea est…
La rédaction

Paris a livré une prestation solide mercredi contre Chelsea (3-1). Les Parisiens sont idéalement placés avant le match retour…

Évidemment, l’inspiration de Javier Pastore, dans les ultimes instants du match aller, change tout. D’un 2-1 très moyen, le PSG est passé à un 3-1 très intéressant. Paris peut se déplacer, sereinement, à Stamford Bridge mardi prochain. Au-delà du pur résultat sportif, le PSG a rivalisé les yeux dans les yeux avec un habitué des joutes européennes, Chelsea. Surtout, Laurent Blanc a également tenu tête, tactiquement, à José Mourinho, l’un des meilleurs entraîneurs du monde, si ce n’est le meilleur. L’entraîneur de Chelsea n’a pas réussi à influer sur le cours de la rencontre.

Mercato - PSG : Comment Nasser Al-Khelaïfi et Laurent Blanc doivent gérer le cas Cavani…

MOURINHO ÉTAIT TRÈS ATTENDU…

Tout Chelsea comptait sur lui. Tout Chelsea comptait sur un nouveau coup de génie tactique de José Mourinho. Mais dans la bataille tactique livrée à Laurent Blanc, Mourinho ne l’a pas emporté. Sans changer ses habitudes, Blanc est resté droit dans ses bottes. Le PSG a joué comme il sait faire, il ne s’est pas adapté à l’adversaire. Le PSG a pensé à lui avant de craindre Chelsea… et José Mourinho. Assez bizarrement, c’est physiquement que Chelsea a explosé après la pause, après pourtant une bonne première mi-temps. Mourinho a presque été pris à son propre jeu.

MOURINHO N’A PAS RÉUSSI À INFLUER SUR LE MATCH

Sur son blog pour Le Point, Pascal Praud n’a pas manqué de saluer Laurent Blanc, lui qui était annoncé comme en « grand danger » face à José Mourinho : «On est dans la cour des grands. Fini de jouer à la baballe. La possession est anglaise. Mourinho pratique le contre. À défaut de créer, il détruit. Mourinho n'a pas écrit De la Guerre mais il a lu Clausewitz.Il recommande la bataille rangée, il faut aimer le corps à corps. Le jeu de Chelsea lui ressemble : brutal et provocateur. Parfois, c'est efficace. Parfois, non. Laurent Blanc ne théorise pas, mais gagne la partie d'échecs. Les entrées de Lucas et Pastore, raids du Brésilien, éclairs de l'Argentin, transforment la fin de rencontre. Blanc bat Mourinho par KO. »

IL RESTE LE RETOUR…

Alors évidemment, le PSG n’est pas encore qualifié mais le PSG a frappé un grand coup. Même Mourinho, qui a pourtant toujours un tour dans son sac, était presque fataliste après le match aller qualifiant de « blague » le but de Pastore. « Je crois que l’on a joué avec nos possibilités » , a même ajouté le technicien portugais, presque résigné. Alors Mourinho préparait-il déjà le match retour ? Voulait-il tenter d’endormir le PSG ? Difficile à dire. Reste que Mourinho n’a pas réussi à influer sur la rencontre mercredi soir comme il l’a fait tant de fois par le passé. Mais il lui reste un match retour…

Articles liés