Suite aux incidents lors du match nul entre l’OM et l’OL (1-1), Jean-Michel Aulas a véritablement torpillé Vincent Labrune.
Le choc entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais au Stade Vélodrome dimanche soir (1-1) a dû être interrompue pendant plus de 20 minutes après des jets de projectiles. Au terme de la rencontre, Vincent Labrune s’est exprimé au micro de Canal +. Le président de l’OM a estimé que les supporters phocéens ont été conditionnés par des décisions arbitrales. Invité à réagir sur RMC, Jean-Michel n’a pas manqué de lui répondre.
« DU GRAND-GUIGNOL »
« Les propos de Labrune sont irresponsables. Je lui ai dit que c'était un guignol et qu'il n'allait pas durer longtemps dans le monde du football. C’est soit du burn-out, soit du Grand-Guignol. Quand on veut grandir, il y a deux façons de le faire : soit avoir des résultats sur le plan de l’organisation de son club ou le plan sportif, soit en faisant des déclarations qui laissent penser que le football français est mal organisé. »
« NOS AMIS CORSES DOIVENT SOURIRE JAUNE »
« Si ce match avait eu lieu à Bastia ou Ajaccio, il aurait été arrêté. Je pense que quand nos amis corses regardent ce qu’il s’est passé à Marseille, ils doivent sourire jaune. Il y a les incidents au bord du terrain, des dizaines de bouteilles en verre arrivées sur les joueurs, des projectiles contondants. Ça devient excessivement grave, pour l’intégrité des joueurs et aussi des arbitres. Sans que le président Labrune vienne dire que je viens féliciter les arbitres, je dois dire que M. Buquet, dans une tache extrêmement difficile, a gardé son sang-froid. Mais il aurait pu sanctionner les Marseillais encore plus, contrairement à ce qui a été évoqué par M. Labrune », a ajouté Jean-Michel Aulas.