Alors que l’équipe de France se déplace ce vendredi en Ukraine pour le match aller des barrages à la prochaine Coupe du monde au Brésil, Andreï Chevtchenko est revenu sur les forces et faiblesses des deux équipes.
Ancienne gloire de l’Ukraine, Andreï Chevtchenko a mis un terme à sa carrière en 2012. Actuellement en train de passer ses diplômes d’entraîneur, l’ancien attaquant du MilanAC, avait refusé de prendre la tête de la formation Ukrainienne. « J’ai refusé l’Ukraine l’an dernier car c’était trop tôt. Je passe mes diplômes l’an prochain. Je regarde des matches, j’étudie et on verra ce que l’avenir me réserve », a-t-il confié dans le Club Liza sur RTL ce lundi.
« IL NOUS MANQUE UN AVANT-CENTRE »
Pour autant, Andreï Chevtchenko suit de près les performances de la sélection ukrainienne. « L'Ukraine vit une période très intéressante. Cette équipe vient de gagner huit matches et a concédé un match nul, a ajouté Chevtchenko. Le point fort c'est le milieu de terrain parce qu'on a deux milieux excentrés, Konoplyanka et Yarmolenko. Ce sont de très bons joueurs. Le nouvel entraîneur (Mikhaylo Fomenko) a réussi à créer une bonne ambiance dans l'équipe. Donc conclusion : l'Ukraine aujourd'hui est une équipe très dangereuse.Il nous manque un avant-centre. Nous avons de bons attaquants, mais ils marquent peu ».
« IL N’Y A PAS DE FAVORI »
Si Andreï Chevtchenko estime qu’il n'y a « pas de favori », il juge que la France est « toujours dans le gotha ». « Le match sera ouvert. Selon moi, il n'y a pas de favori. Ce seront deux matches intenses et difficiles, a-t-il précisé. Je pense à Ribéry et Benzema pour les joueurs pouvant sortir du lot. Mais il y a de nombreux attaquants dangereux dans cette sélection. Pour Ribéry, ce sera un match spécial : s'il veut gagner le Ballond'or, il doit faire la différence dans cette double confrontation. »