Non-sélectionné par Didier Deschamps pour disputer la Coupe du monde, Samir Nasri sort pourtant d’une grosse saison avec Manchester City. Selon Pierre Ménès, il aurait fallu gérer le dossier autrement et il s’en explique…
Le dossier avait fait grand bruit au moment où Didier Deschamps avait révélé sa liste des 23 (plus 7 réservistes) pour la Coupe du monde : Samir Nasri n’était pas retenu, en raison de ses différents écarts de conduite en interne. Interrogé par le magazine Surface, Pierre Ménès explique comment il aurait géré ce dossier dans la peau du sélectionneur national et regrette beaucoup l’absence du joueur de Manchester City.
« ÇA ME PARAIT DANGEREUX… »
«Samir Nasri ? Bâtir uniquement un groupe sur sa cohésion, ça me paraît être aussi dangereux que de choisir exclusivement des joueurs sur leurs qualités individuelles. Je n’ai pas toujours été un partisan de Nasri, loin s’en faut, mais il est de très loin le meilleur français à son poste. Ce que je regrette, c’est que Deschamps n’ait jamais pris la peine de lui parler en privé », explique Pierre Ménès.
LA MÉTHODE MÉNÈS
« Moi, sélectionneur, compte tenu de sa saison, je lui aurais dit : "Je te prends. Mais au premier incident, je te fous dans l’avion sans explication". Voilà ma philosophie. C’est comme choisir Landreau pour la cohésion… Si sur les 23 élus, il doit y avoir six G.O, je vais poser ma candidature pour les faire marrer ! Et surtout ne pas déranger les titulaires… Ça aussi, je peux le faire ».