Frédéric Michalak, actuellement au LOU, a évoqué la possibilité de devenir coach après la fin de sa carrière de joueur.
La carrière de Frédéric Michalak a été faite de haut et de bas. De moments extraordinaires, comme le Bouclier de Brennus et la Coupe d’Europe arrachée dès sa première saison en professionnel au Stade Toulousain, en 2001. Ou encore sa Coupe du monde 2003, où il finit deuxième meilleur réalisateur de la compétition juste derrière un Jonny Wilkinson au sommet de son art. Mais il y a eu aussi son retour raté dans la Ville Rose en 2008, ses échecs avec le XV de France et cette étiquette de superstar qui lui a toujours collé à la peau.
« Entraîner à haut niveau ? C’est autre chose »
Désormais, Frédéric Michalak est un vieux briscard qui va profiter de ses dernières saisons au plus haut niveau au Lyon Olympique Universitaire, fraîchement promu en Top 14. Le demi-d’ouverture se donne encore quelques années, avant de peut-être endosser un nouveau rôle. Celui d’entraîneur. « Je passe mes diplômes pour entraîner. C’est ce que je voulais faire depuis dix ans, mais que je n’ai jamais pu faire » a-t-il confié, dans une interview accordée à L’Équipe. « La transmission me plaît, c’est clair. Je le faisais déjà en Afrique du Sud, aux Sharks, à Toulon aussi, avec un club de féminines à La Valette. Après, entraîner à haut niveau c’est autre chose. On verra ». Le natif de la Ville Rose se retrouvera peut-être sur le bord de la touche un jour, à pester sur son demi-d’ouverture comme l’on put faire Guy Novès ou Bernard Laporte avant lui.