Mercato - OM : McCourt, conseils… Didier Poulmaire évoque ouvertement son rôle !
J.-G.D.

Si Didier Poulmaire reste donc un proche de Franck McCourt, ce dernier explique pourquoi il n’est pas dans l’organigramme de l’OM.

Si l’organigramme de l’Olympique de Marseille a été chamboulé ces derniers mois, Didier Poulmaire n’en fait pas partie. Dans des propos accordés à La Provence ce mercredi, le proche de Frank McCourt s’en explique, tout en avouant que l’homme d’affaires américain lui demande simplement de lui donner des conseils stratégiques concernant le club et le mercato. 

« Frank souhaite que je le conseille sur l’évolution du club »

« Je ne peux pas exercer mon métier dans un club. Je fais beaucoup le lien entre des investisseurs ou des annonceurs, et des ayants droit. Il y a encore beaucoup de chantiers à mener. J’aime beaucoup l’aventure de l’OM. J’ai envie que ça réussisse. Je me suis mis à la disposition de Frank et à celle de Jacques-Henri pour apporter une valeur ajoutée dans mes domaines d’expertise. Je ne vais pas choisir les futurs joueurs. Je ne me mêle jamais du sportif. On m’a parfois prêté des choses... Je reste à mon niveau. Je peux avoir un avis mais je me garde de le donner. McCourt m’a-t-il tout de même proposé un rôle opérationnel à l’OM ? Non. Les sujets sur lesquels il souhaite que je le conseille ont une influence sur l’évolution du club. Je ne suis pas dedans, mais je ne suis pas complètement à l’extérieur non plus. J’ai une mission générale qui consiste à préserver les intérêts de Frank et son investissement. Je suis bien placé pour observer que les transferts ont quelquefois donné lieu à des dérapages, des opérations qui ont mal terminé et mené parfois les actionnaires devant les tribunaux. Je vais regarder comment ça se passe et collaborer avec le service juridique du club - qui est très bon. Si je peux les aider dans ce contrôle-là et mettre en place des garde-fous pour bien encadrer les risques liés à de telles opérations, je vais le faire. Je ne vais pas aller chercher des joueurs, mais veiller que les choses soient faites en bonne et due forme, que le risque est bien encadré. », confie-t-il.

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