Mercato - OM : Vexé, cet ancien cadre de l’OM « n’oubliera jamais » …
La rédaction

Alors qu’il vient de quitter l’Olympique de Marseille pour rejoindre le Qatar, Rod Fanni a livré ses vérités concernant son départ et le traitement des dirigeants à son égard.

Après plusieurs semaines d’indécision, RodFanni a fait le choix de rejoindre le Qatar, et cela malgré plusieurs offres venues d’Europe : « J'avais également des opportunités en Grèce, en Turquie et en Angleterre, mais le projet m'a plu et, il ne faut pas se le cacher, les conditions financières étaient très intéressantes. On m'a fait sentir que j'étais vraiment important », a-t-il confié dans des les colonnes de L’Équipe. Durant cet entretien le désormais ex-défenseur phocéen est également revenu sur l’épisode du loft, lors de l’arrivée de Marcelo Bielsa sur la Cannebière. Une mise à l’écart qui a pesé dans sa décision.

« JE MÉRITAIS PLUS DE RESPECT »

« Je n'oublierai jamais ! J'ai été vexé, surtout que je n'ai jamais été un trouble-fête. Qu'on ne veuille plus d'un joueur, O.K., mais je méritais plus de respect... Malgré tout, j'ai fait la part des choses et mis ma rancoeur au frigo. Le problème, c'est que je n'étais pas à l'abri que pour X raisons ça recommence. Quand des choses sont mises en oeuvre pour faire de vous une priorité, ça se sent. Là, sans demander la lune, ce n'était pas le cas », a indiqué Rod Fanni.

« J'AI BESOIN D'ÊTRE RASSURÉ, DE PENSER ÉGOÏSTEMENT »

L’ancien cadre de l’effectif Bielsa a également dévoilé les propositions mises sur la table par l’OM pour tenter de le conserver : « Ils ont fait un effort, je ne peux pas le nier, mais les actes n'ont pas été en adéquation avec l'importance que l'on disait m'accorder. J'ai ouvert la porte pendant un mois, ça me semblait jouable, mais la situation financière du club faisait que c'était à moi de m'adapter... J'ai beaucoup donné pour l'OM, mais je suis à un moment de ma vie où j'ai besoin d'être rassuré, de penser égoïstement », a-t-il expliqué avant d’ajouter : « C'était deux ans, puis deux plus un, puis finalement trois ans. J'ai bien conscience que proposer trois ans à un joueur de trente-trois ans, ce n'est pas rien. Il s'agissait même de ma meilleure offre française, mais encore une fois, sans cracher dans la soupe, les conditions n'étaient pas suffisantes »

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