Mercato - OM : Quand Daniel Riolo évoque l’arrivée d’un investisseur
La rédaction

Après le PSG et l’AS Monaco, l’OM peut-il croire à l’arrivée d’un nouvel investisseur dans un avenir proche afin de pouvoir lutter avec les deux cadors de Ligue 1 ? Daniel Riolo fait le point sur ce sujet, et semble relativement pessimiste.

Alors que l’OM ira défier le PSG dimanche soir en championnat, le débat revient une nouvelle fois sur le devant de la scène : le club phocéen sera t-il en mesure d’accueillir un nouvel investisseur dans un avenir proche, et ainsi redevenir compétitif face au PSG et l’AS Monaco dans la course au titre ? Interrogé par Le Phocéen ce mardi, Daniel Riolo livre un point de vue plutôt défaitiste sur le sujet.

« JE NE VOIS PAS QUEL INVESTISSEUR VIENDRAIT… »

« Je n'y crois pas du tout. Je ne vois pas aujourd'hui quel investisseur irait à Marseille, ça me parait beaucoup trop compliqué à gérer. A moins qu'un autre Qatari ne viennent pour donner du piment à la Ligue 1, à la demande de Nasser Al-Khelaïfi ! Moi, en étudiant la situation, j'irais à Lille, ou à Lyon, avec leurs stades. Ca m'a l'air beaucoup plus tranquille pour travailler. L'OM est en train de se tirer une balle dans le pied avec sa politique sportive. Ce qu'ils font actuellement ne me rend pas très optimiste. C'est fade et vide », explique le journaliste de RMC.

PAS TENDRE AVEC ANIGO

Daniel Riolo évoque ensuite la popularité grandissante du PSG chez les jeunes marseillais : « Effectivement, il y a une baisse de passion, mais je crois que ça tient plus à ce que fait l'OM en ce moment. Les choix dans la politique sportive sont bizarres, la communication est un peu limite. Quand j'entends José Anigo dire que le petit village gaulois monte à la capitale (…) cette idée de ne prendre que des jeunes Français, au lieu d'aller voir ce qui se fait ailleurs. Cette politique "made in France" à la Montebourg ne m'a pas convaincu dès le début et ce n'est toujours pas le cas. On me dit que je suis sévère avec l'OM mais je crois que les supporters marseillais sont bien plus sévères que moi ».

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