Interrogé dans les colonnes de L’Equipe, Christophe Galtier fait le point sur les périodes de mercato à l’ASSE. L’entraîneur des Verts, habitué à réaliser de beaux coups sur le marché des transferts, travaille pourtant avec des contraintes économiques au quotidien. Explications.
S’il a réalisé un mercato hivernal de qualité à la tête de l’ASSE en conservant Kurt Zouma pour six mois de plus (ndlr : vendu à Chelsea, 15M€) et en obtenant les prêts de Benoit Trémoulinas et Josuha Guilavogui, Christophe Galtier a pourtant travaillé avec les moyens du bord, comme à chaque fois. Interrogé dans les colonnes de L’Equipe, le technicien des Verts fait le point sur ce sujet.
« IL Y A UNE RÉALITÉ ÉCONOMIQUE À ADMETTRE… »
« À Saint-Etienne, au sein du directoire, l’entraîneur donne l’orientation technique. Je ne fais pas partie de ceux qui disent "je veux ce joueur, il me le faut à tout prix". Il y a une réalité économique qu’il faut admettre. En aucun cas, un joueur n’intègrera l’effectif sans mon aval, mais je ne serai jamais dans un rapport de force avec la direction du club. Quand l’entraîneur intègre un club, il en accepte le mode de fonctionnement », assure le technicien de l’ASSE, qui revient ensuite sur un période particulièrement délicate à la tête des Verts.
« ON ÉTAIT DANS LA TEMPÊTE »
« Je me rappelle une défaite très lourde, à Lorient (ndlr : en 2010), juste avant de recevoir Le Mans, un concurrent direct pour le maintien. On était dans la tempête. Je cherchais les ressorts qui feraient que le groupe répondrait présent dans un match où se jouait l’avenir du club et des salariés. Je pensais à tous ces gens qui risquaient de se retrouver au chômage. Il fallait trouver les moyens de faire réagir le groupe », explique Christophe Galtier.