Le directeur sportif du PSG continue de prospecter pour trouver un remplaçant à Ancelotti et multiplie les pistes. Lors de son séjour au Brésil, Leo a ainsi rencontré Zico et Dunga. Nos révélations.
À quelques heures de Brésil-France (qui aura lieu dimanche à Porto Alegre, 21 heures), et d’une arrivée imminente d’Ancelotti à Madrid, Le 10 Sport est en mesure de vous révéler les options que Leonardo a actionnées il y a quelques jours pour soumettre à Doha et son président Nasser Al-Khelaifi, deux nouveaux successeurs possibles au coach italien pour prendre le banc du PSG l’an prochain. Il s’agit bien de Zico et de Dunga.
Deux compatriotes que Leonardo a rencontré personnellement lors du son séjour au Brésil, juste avant d’être auditionné et sanctionné par la LFP, le jeudi 30 mai, à 9 mois de suspension ferme.
C’est à Sao Paulo, la capitale économique du Brésil, que Leonardo a pris la température auprès de Zico puis de Dunga. Le directeur sportif leur a proposé en substance une mission d’un an, en étroite collaboration avec lui.
Zico est libre, pas Dunga
Âgé de 60 ans, Zico est aujourd’hui sans club après une dernière expérience en Irak . L’ancien sélectionneur du Japon (2002-2006) a donc l’avantage d’être libre et représente une solution souple pour Leonardo. Respecté au pays, et grand nom du football brésilien, son expérience en Europe (Fenerbahçe, CSKA Moscou et Olympiakos) est en revanche mitigée. Voilà pourquoi à Doha, son nom ne fait pas l’unanimité.
Si le projet parisien pourrait l’emballer, il n’est pas numéro 1 sur la liste de Nasser. Dunga, lui, plaît davantage mais il n’est pas libre. Leonardo l’a sondé, l’a vu lui aussi à Sao Paulo. De six ans son aîné Dunga (49 ans) fait du bon boulot en ce moment à l’Internacional Porto Alegre où il se plaît. L’ancien sélectionneur du Brésil (2006-2010) champion du monde en 1994 est en train de restructurer ce club et s’implique fortement dans ce projet.
« Pour l’instant, je suis satisfait à l’Internacional, je fais du bon boulot avec mon staff. C’est le club qui m’a lancé, je suis venu ici pour changer et évoluer » a-t-il récemment confié au média brésilien Terra.
Olivier Schwob