Coupe du monde Brésil 2014 - Riolo : « Les Menez, Ben Arfa, Nasri pourrissent un groupe »
La rédaction

Interrogé par le journal Causeur au sujet des perturbateurs de l’Equipe de France, Daniel Riolo n’a pas été tendre avec ces derniers.

Si les pages de Knysna et de l’Euro 2012 semblent définitivement tournées grâce au beau parcours de l’Equipe de France durant cette Coupe du monde, pour certains le souvenir est encore douloureux. Interrogé au sujet de joueurs comme Samir Nasri, Jérémy Menez ou encore Hatem Ben Arfa, Daniel Riolo n’épargnent pas ces joueurs qui ont perturbé la bonne ambiance du groupe à l’Euro 2012.

« BENZEMA EST CHARMANT… LORSQU’IL EST SEUL »

Lorsqu’on lui demande si la bonne ambiance actuelle du groupe de l’Equipe de France n’est qu’un coup de communication, Daniel Riolo répond sans détour : « Une page est tournée. L’équipe est fraiche, assainie. Les mauvais garçons ne sont plus là. Peut-être que dans le groupe actuel, certains auraient suivi le mouvement à Knysna mais les quatre ou cinq leaders négatifs du groupe de 2010, qui agissaient par suggestion collective, n’en sont plus. L’absence de Ribéry a responsabilisé les autres, isolé Benzema, qui est un garçon charmant lorsqu’il est seul mais qui a de mauvais réflexes en groupe. Aujourd’hui, les nouveaux « boss » du groupe sont des joueurs positifs qui apportent beaucoup dans la cohésion générale. C’est pour ça que Deschamps appelle Landreau, qui n’a rien à faire là mais qui est une sorte de « surveillant de l’école », le « Mary Poppins » du groupe comme j’aime dire. Se dégage de cette équipe un vrai élan positif insufflé par Deschamps alors que son prédécesseur, Laurent Blanc, avait plus axé son travail sur le talent brut en s’appuyant sur les Menez, Ben Arfa etc. »

« ANELKA, LA RACAILLE ULTIME »

A propos de joueurs comme Jérémy Menez ou Samir Nasri, l’auteur de « Racaille Football Club » n’est pas tendre : « On ne reverra plus ces troubles fêtes, c’est certain. Les Menez, Ben Arfa, Nasri pourrissent un groupe. Ces garçons avaient un talent dingue, ils n’en ont rien fait, tant pis pour eux… Anelka est une autre illustration de cette mentalité ; il n’a laissé aucune trace nul part tant il est individualiste, c’est la racaille ultime. Le foot ne produit plus de tels profils, et c’est heureux. »

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