Passé par notre Ligue 1, notre équipe de France, mais également dans l’organigramme du football français, Gérard Houllier est doté d’un œil avisé sur le secteur. Le clash Wenger-Mourinho, Marcelo Bielsa… Houllier se confie sans tabou.
Interviewé par RMC, GérardHoullier a été interrogé concernant l’actualité de l’ancien championnat dans lequel il a entraîné Liverpool, la PremierLeague. L’ancien DirecteurTechniqueNationalfrançais a également abordé l’influence de MarceloBielsa sur l’OMet la Ligue1.
«JE COMPRENDS ARSÈNE»
Amené à commenter l’épisode opposant Arsène Wenger et José Mourinho qui a eu lieu lors de la rencontre entre Chelsea et Arsenal la semaine passée, Houllier a apporté son soutien à son compatriote : « D’abord je comprends Arsène, parce qu’il était remonté, car il y a eu un tacle de Cahill sur Sanchez. Il voulait simplement voir si son joueur était bien et il a repoussé Mourinho, mais ça fait un peu partie du jeu médiatique là-bas, du folklore. Il n’y a d’ailleurs pas eu de suite. C’est vrai que ce ne sont pas les deux meilleurs amis du monde, mais c’est comme ça. Je connais bien Mourinho, il est intelligent, agréable. Je peux vous dire que tous les joueurs qui sont avec lui l’adorent, ils aiment bien ses entraînements. Je ne partage pas les déclarations qu’il a faites à l’égard d’Arsène, mais Arsène se défend. »
LES SECRETS DE LA TACTIQUE BIELSA
Après avoir indiqué que MarceloBielsa « a remis Marseille dans une dynamique très gagnante », Houiller ne s’enflamme pas pour autant en restant prévenant : « il est encore trop tôt pour se prononcer définitivement. J’ai vu comment il a fait évoluer l’équipe du Chili (2007-2011) et à la dernière Coupedumonde, on sentait que c’était encore son travail qui avait été prolongé. En 2010, l’équipe du Chili était déjà spectaculaire, difficile à cerner par son plan de jeu et un peu révolutionnaire. C’était peut-être la seule touche nouvelle qu’on avait vue en 2010. Les joueurs l’aiment bien, reconnaissent que c’est un caractère et une personnalité un peu hors-normes. Marseille a besoin de court terme et de résultats actuellement. Il y a des clubs où le long terme, c’est l’urgence et c’est demain ».