Mercato - OM : Pierre Ménès en remet une couche sur la vente du club !
La rédaction

Après le départ de Marcelo Bielsa, beaucoup de questions jusqu’à présent non éludées reviennent sur le tapis, dont celle de la vente du club.

La revente de l’Olympique de Marseille est un sujet vieux comme le monde. Déjà évoqué en 2006, la question revient régulièrement à l’ordre du jour depuis 2009 et le décès de Robert Louis-Dreyfus, comme un bruit de fond parmi les supporters. Pierre Ménès, journaliste du Canal Football Club, est régulièrement interrogé sur le sujet et tient un discours clair sur le sujet dans une interview accordée au site Football Club de Marseille.

« CE CLUB EST INVENDABLE »

« MLD c’est la veuve de RLD, si elle n’était pas là, le club aurait été rétrogradé par le DNCG depuis longtemps. Vendre, mais à qui ? » se demande l’ancien journaliste de l’Equipe. « Quel repreneur y a-t-il depuis le désopilant Jack Kachkar s’est présenté pour racheter l’OM ? Ce club est invendable. Il faut mettre x millions pour racheter, plus x millions pour rebâtir une équipe et encore le club n’est pas à toi il faut vendre les abonnements aux supporters » martèle l’intervenant du CFC.

UN DISCOURS CONSTANT

Toutefois, Pierre Ménès n’en est pas à son coup d’essai. Interrogé à plusieurs reprises dans la saison quant à une éventuelle reprise de l’OM, le discours du consultant est à chaque fois le même. « L’OM pourrait intéresser du monde, mais c’est un cas à part. Ce n’est pas à cause de la fiscalité que les investisseurs ne viendront pas. Aucun grand groupe ou milliardaire sensé ne voudra acheter un club qui ne vend pas ses abonnements et où l’actionnaire se fait cracher dessus même lorsqu’il injecte des sommes folles dans le club depuis 20 ans » disait-t-il en novembre dernier, avant de réitérer le 4 mars dernier. « Il faudrait que l'OM trouve un investisseur riche et motivé, mais comme je le dis depuis des années, c'est très compliqué, pour ne pas dire impossible. Il faut appeler un chat un chat. Un mec qui va débouler à l'OM et sera prêt à y mettre des centaines de millions, la moindre des choses qu'il va demander c'est de faire à peu près ce qu'il veut quand même. Or à Marseille, tu ne fais pas ce que tu veux ».

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