Le milieu de Malaga est de retour sur les terrains de football pour le plus grand plaisir des socios. Le Français revient plein d'humilité et pourrait permettre à Didier deschamps de se rappeler à lui.
Entré en jeu à la 75e minute de jeu contre le Milan AC, Jérémy Toulalan a effectué un retour encourageant sous les couleurs ciel et blanc de Malaga. Un mois et demi après s'être blessé à la cuisse droite suite à Bilbao, le Français a remis le pied à l'étrier et peut se réjouir d'avoir participé à la qualification en huitièmes de finale de la Ligue des champions des Malacitanos à Giuseppe Meazza (1-1). Une première pour ce club qui n'avait jamais disputé cette compétition auparavant.
Deschamps ? « Je pense qu’il regarde déjà tous les matchs »
5e du championnat espagnol et donc qualifié en Ligue des champions, le parcours de Malaga est en tout point remarquable et ne peut qu'être bénéfique à Jérémy Toulalan dont le retour à la compétition arrive au meilleur moment. L'ancien lyonnais s'est confié sur ses sensations dans le club espagnol. « Aujourd'hui à Malaga, j'ai une certaine tranquillité qui me convient très bien. C'est ce que je recherchais et je l'ai obtenu en rejoignant une équipe performante malgré les difficultés rencontrées » a-t-il déclaré en zone mixte à la fin de la rencontre à Milan. Il fait bien sûr référence aux retards dans le versement des salaires depuis février dernier. L'équipe de France, il se refuse d'y penser tant les blessures de la Coupe du Monde à Knysna (2010) ont été longues à cicatriser. « Je me concentre sur mon club avec lequel j'ai beaucoup de choses à réaliser. J'ai souvent été blessé ces derniers mois et l'objectif est de retrouver du temps de jeu et d'être bon. Ensuite, on verra ce qu'il peut se passer » explique l'ancien Nantais qui ne doute pas du fait que Didier Deschamps doit être au courant de son retour à la compétition. « Je pense qu'il regarde déjà tous les matchs ». Sans doute encore trop tôt pour la rencontre en Italie, le retour de Jérémy Toulalan en équipe de France ne paraît pas impossible à l'heure de la reconstruction. En attendant, Jérémy Toulalan vit des jours paisibles à Malaga.
Par Arnaud Boisteau