Alors que le vestiaire du PSG ne semble que très peu adhérer aux méthodes d'Unai Emery, Pascal Praud a un avis tranché sur la question...
Quelques mois après son arrivée au PSG, Unai Emery peine toujours autant à convaincre les observateurs. Alors que ses joueurs peinent dans le jeu, les méthodes de l'entraîneur espagnol laissent perplexe, et ses joueurs ne semble que très peu goûter à ces dernières. C'est en tout cas ce que pense le journaliste Pascal Praud...
« Cette mise en scène prouve qu’ils ne craignent pas beaucoup l’autorité d’Emery »
« Ce que j’écris là, je l’ai dit depuis le début de saison. Je ne veux plus parler d’Emery puisque j’ai compris qu’il a ses idées fixes et ses chouchous dans l’équipe. Comme Di Maria, qui possède un passe-droit. Il a fallu attendre le dernier quart d’heure pour que Ben Arfa entre en jeu face à l’OM. Qui niera que cette arrivée sur le terrain n’a pas secoué (un peu) le Paris Saint-Germain ? Il y a un moment, je veux bien tout ce qu’on veut, la verticalité, l’intensité, le travail à l’entraînement, mais à un moment, les chiffres parlent. Et puis autre chose commence à poindre : la suffisance. Quand Verrati et Di Maria quittent le terrain, ils affichent ostensiblement leur désapprobation. Cette mise en scène prouve qu’ils ne craignent pas beaucoup l’autorité d’Emery. Elle crée aussi un malaise. L’état d’esprit a changé et je ne suis pas certain que le PSG soit champion en mai prochain ou qu’il dispute un quart de finale de C1 », écrit ainsi le journaliste sur son blog.