À quelques jours du Classico contre l'OM, l'état de grâce du PSG a laissé place à l'inquiétude après le nul contre Toulouse (0-0). Et pourtant, il n'y a pas de quoi être surpris.
Une semaine et on oublie tout. Après la performance magistrale saluée de toutes parts et qui a enfin donné du crédit à Unai Emery, contre le FC Barcelone (4-0), l’état de grâce est terminé. La raison ? Un match nul contre Toulouse (0-0) au Parc des Princes. Une prestation certes décevante après une telle démonstration face à l’un des plus grands clubs du monde, mais qui n’a rien d’inquiétant ou de surprenant. C’est loin d’être une première. C’est même plutôt habituel pour les Parisiens qui se sont plusieurs fois retrouvés dans cette situation.
Ibrahimovic craque à Bordeaux
Pas facile de se remettre d’un exploit. Le principal exemple reste le terrible retour sur terre après la qualification acquise de manière totalement incroyable à Stamford Bridge en 2015. Tenu en échec au Parc des Princes (1-1), le PSG arrachera son ticket pour les quarts de finale au match retour. Réduits rapidement à 10 après l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic les Parisiens égalisent deux fois grâce à David Luiz puis Thiago Silva en prolongations. Quelques jours après cet exploit, le club de la capitale s’incline à Bordeaux (2-3) ce qui vaudra un coup de gueule mémorable du Suédois dans les travées du stade Chaban-Delmas. Une défaite très embêtante dans la course au titre face à l’OL, finalement sans conséquence.
Après Barcelone et Valence, des difficultés
Et ce n’est pas le seul exemple. En 2013, pour le premier huitième de finale de Ligue des Champions de l’ère QSI, le PSG réalise une très belle performance à Valence (2-1) pour signer son premier succès référence sur la scène européenne. Mais dans la foulée, les hommes de Carlo Ancelotti s’inclinent à Sochaux (2-3). Impensable. Même constat il y a deux ans et demi lorsque les Parisiens font tomber le FC Barcelone en phase de groupes (3-2) après un très gros match et au cœur d’une période maussade en Ligue 1. Usés, les joueurs de Laurent Blanc ne pourront faire mieux qu’un match nul contre l’AS Monaco (1-1). Dans les deux cas, le club de la capitale a terminé champion de France.
Rien de surprenant…
La contre-performance du PSG contre Toulouse est donc certes décevante pour les Parisiens dans la course au titre, mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter ou ranger la démonstration contre le FC Barcelone au rang d’exploit sans lendemain. Mais surtout, pendant ce temps-là, l’AS Monaco lâche aussi des points et a montré des signes de fatigue contre Manchester City. Il faudra toutefois en profiter la prochaine fois, mais le club de la capitale a l’habitude de se retrouver dans cette situation qui n’a rien de surprenant et n’est pas alarmante. Le PSG a prouvé être en mesure de rivaliser avec les plus grands d’Europe et un coup de mou peut arriver. Et quoi de mieux qu’un Classico pour se relancer ? @Arthur_Montagne