Après la nette victoire du PSG face à Lorient (4-0) hier en match d’ouverture de la 12e journée de L1, Luis Fernandez s’est réjoui du style de jeu imprimé par Laurent Blanc et de la bonne ambiance qui semble régner au sein du vestiaire parisien.
Considéré comme un second choix à son arrivée dans la capitale, Laurent Blanc a déjà rallié tous les sceptiques à son panache blanc. L’ancien sélectionneur des Bleus a en effet réussi à marquer ce PSG de son empreinte et à lui faire développer un football qui enchante la plupart des observateurs, à l’instar de Luis Fernandez qui ne tarit pas d’éloges sur les performances du PSG et de son entraîneur.
« LE STYLE ANCELOTTI ÉTAIT PLUS UN STYLE DE CONTRES »
« Il y a un style nouveau du côté du Paris Saint-Germain. Il y a la patte ‘‘Laurent Blanc’’, a-t-il expliqué au micro de RMC. Ce PSG joue différemment, avec un entraineur qui a une idée sur le beau jeu. Il essaye de construire, il veut qu’il y ait des passes, du mouvement, que son équipe utilise la largeur du terrain. Le style Ancelotti était plus un style de contre. On se laissait dominer mais on inversait la tendance en mettant un peu de vitesse dans les enchainements. Avec Laurent Blanc, il faut avant tout que les joueurs adhèrent au système de jeu, qu’ils soient conscients qu’il est efficace. Pour l’instant, c’est le cas. Ils sont en confiance, sur une bonne dynamique. »
« QUAND ON LES VOIT JOUER, ON SE RÉGALE »
«Et ce qui m’importe énormément, c’est qu’on a le sentiment que ce groupe vit remarquablement bien. Il accepte toutes les décisions que prend Laurent Blanc. Un coup untel ne joue pas, un coup un autre entre à la mi-temps, etc. Et tout ça sans broncher. Ce que je n’avais pas le sentiment de voir avec Carlo Ancelotti. Jérémy Ménez boudait quand il ne jouait pas. Aujourd’hui, même en étant sur le banc, il est décisif quand il rentre. Le projet de jeu me plait. Quand on les voit jouer, on se régale. On sent qu’il y a vraiment une bonne ambiance, il y a quelque chose qui se dégage, c’est important. Par contre, pour véritablement se rendre compte du niveau du PSG, il faudrait qu’il y ait du répondant en face. Comme ça a été le cas avec Saint-Etienne la semaine dernière. »