Sanctionné par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, le PSG servira donc d’exemple au même titre que Manchester City. Pour Jean-Michel Larqué, il s’agit clairement d’une injustice par rapport à la situation financière des autres cadors européens…
Une amende de 60M€, une masse salariale limitée pour la saison prochaine et seulement 21 joueurs sur 25 qualifiables sur la liste de la Ligue des Champions : voici les sanction auxquelles le PSG devra faire cet été suite aux sanctions prononcées dans le cadre du fair-play financier. Jean-Michel Larqué, consultant sur RMC, dénonce cette décision et tacle sèchement l’UEFA.
LE REAL MADRID EN EXEMPLE
« C’est là ou philosophiquement et comptablement, je ne suis pas d’accord. C’est à dire que tu peux amener de l’argent pour combler des trous mais tu ne peux pas amener autant d’argent que tu veux pour améliorer ton club. Je prends l’exemple du Real Madrid. C’est 100 millions d’euros de merchandising, notamment avec la vente de maillots. Je rappelle que le club était au fond du trou et qu’il a fallu un décret royal pour éviter la faillite ou la liquidation. Et aujourd’hui est-ce que l’argent d’un partenaire est moins propre que l’argent du merchandising ? Je n’arrive pas à comprendre ça », explique l’ancien joueur de l’ASSE.
« LE LOBBYING DE CERTAINS GRANDS CLUBS INSTALLÉS »
« C’est comme dans une course quand tu pars sur la même ligne de départ et que tu n’as pas respecté les mêmes règles. Et qu’à l’un, tu as mis un sac à dos de 15 kilos, et l’autre rien. C’est évidemment plus facile de gagner avec rien sur le dos qu’avec un sac de 15 kilos. Ce que je veux dire, c’est que c’est plus facile quand tu ne payes pas les transferts ou 300 millions d’euros de dette. Je vois en filigrane derrière, peut-être le lobbying de certains grands clubs qui sont installés et qui ont aujourd’hui des recettes conséquentes justement parce qu’ils sont installés. J’ai l’impression que c’est une alliance contre le PSG où ces clubs-là qui voudraient être les nouveaux riches ».