OM
Banni par l’OM, il réclame son grand retour
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Poussé vers la sortie tout au long de l’été, Chancel Mbemba est aujourd’hui en plein conflit avec l’OM, où il est finalement resté. Alors que Roberto De Zerbi a aligné une défense centrale composée de Pierre-Emile Hojbjerg et Derek Cornelius dimanche contre Strasbourg, Eric Di Meco ne comprend pas que le club puisse se passer de l’international congolais.

« Parce que Kondogbia est gaucher, Cornelius est gaucher, Brassier est gaucher, sur les quatre, en mettre trois me semblait trop. » Privé de Leonardo Balerdi, suspendu, Roberto De Zerbi a expliqué pourquoi il avait décidé d’aligner Pierre-Emile Hojbjerg aux côtés de Derek Cornelius dimanche face à Strasbourg (1-0), et non Geoffrey Kondogbia, qui avait pourtant joué en défense centrale contre l’OL (2-3). « C’était le choix le plus logique », selon l’entraîneur de l’OM, qui a pourtant à sa disposition un défenseur central droitier : Chancel Mbemba.

Un joueur sur lequel l’OM ne compte plus et dont il a essayé de se séparer cet été, en vain. Mis à pied au cours du mois d'août, Chancel Mbemba l’a de nouveau été dernièrement, après avoir refusé de se soumettre à un examen médical prévu par le club. Eric Di Meco estime pourtant qu’il aurait pu rendre service à Strasbourg : « Dimanche soir, j’ai eu mal à mon Mbemba. De Zerbi nous explique qu’Hojbjerg a déjà joué en défense centrale à Tottenham et que pour lui deux défenseurs centraux gauchers, Cornelius et Kondogbia, ce n’est pas possible. Mais comment l’OM peut-il se tirer une balle dans le pied en ayant un mec à la maison comme Mbemba qui regarde le match, de qui tu t’es coupé et qui a toujours répondu présent ? »

« Sur le terrain, même si ce n’est plus le Mbemba des années à Porto qui allait à 2 000 à l’heure, il a toujours fait le job. Il aurait pu rendre service. On veut se séparer de lui, l’histoire est finie, ils veulent le vendre, mais ils ne l’ont pas vendu. Plutôt que de le laisser à la maison et de faire une défense centrale expérimentale, j’aurais bien aimé le voir sur le terrain », a ajouté Eric Di Meco, dans le Super Moscato Show sur RMC.

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