Alors que les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 étudient actuellement la faisabilité d'une grève, en protestation de la taxe à 75%, Jean-Louis Triaud -le président de Bordeaux- a regretté la mise en place de cet impôt, voué à affaiblir les Français.
Jean-Louis Triaud dénonce au pied levé la taxe à 75%. Alors que les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 envisagent de ne pas jouer la prochaine journée pour manifester leur opposition à ce nouvel impôt, le président des Girondins de Bordeaux a jugé que celui-ci allait considérablement affaiblir le championnat de France, déjà en déficit concurrentiel par rapport à ses voisins européens.
Ligue 1 - Taxe à 75% : «Le foot est montré du doigt comme un sport de pourris»
« NOUS AVONS DU MAL À ÉQUILIBRER NOS COMPTES »« Je ne suis pas contre le principe d'une taxe, mais contre l'abus de taxes. On est en train de tirer sur l'ambulance. Au départ, il s'agit d'une taxe sur les revenus, a-t-il déclaré dans un entretien à . Mais, comme le gouvernement s'est fait retoquer par le Conseil constitutionnel, ce ne sont plus les employés qui paient, mais les employeurs. Nous avons du mal à équilibrer nos comptes, nous sommes en période d'assainissement et cette taxe ne va pas nous faciliter la tâche. »
« UN DÉBAT À LA SOVIÉTIQUE »Et alors que le projet de loi va être étudié à l'Assemblée nationale la semaine prochaine, Jean-Louis Triaudse veut pessimiste sur l'issue des débats : « Je ne suis pas du tout optimiste. Je n'attends rien du tout du débat, a-t-il ajouté. Contre la politique et la démagogie, on est très vite à bout d'arguments. Ce sera un dialogue de sourds, un débat à la soviétique. »