Fiorese A l’OM ils madorent
La rédaction

Fabrice Fiorèse n'a pas laissé un grand souvenir aux supporters de l'OM. L'ancien Parisien le reconnaît lui-même, il a été nul. Mais selon lui, à Marseille, il reste une star.

Que penses-tu de l'OM et la méthode Deschamps ? On connaît Didier Deschamps. Au départ, tu as l'impression qu'il fait les choses bizarrement, mais dès son arrivée, Marseille a gagné le championnat, titre après lequel le club courait depuis presque 20 piges. Chaque année, il y a un titre au bout. C'est un entraîneur très intelligent.

Il y a pas mal de problèmes extra-sportifs à Marseille avec notamment les cambriolages. En as-tu été victime lors de ton passage à l'OM ? Joker ! Je dirais juste que ce n'est pas nouveau... Ça existait à mon époque.

Et pourtant, vous avez décidé de venir vous installer dans le sud... Oui, mais depuis que j'ai mis un doublé avec Lorient face au PSG, je suis le roi du pétrole à Marseille ! Je peux aller n'importe où, même sur le port. Je suis royal, ils m'adorent ! Et puis, on ne peut pas toujours vivre avec le passé. J'ai été nul, j'ai été nul (rires)… Je ne me suis jamais caché et je n'ai pas cherché d'excuse. J'ai mis mon premier but après deux mois et demi. Si j'avais été à la place des supporters dans les tribunes, j'aurai gueulé un peu aussi.

André-Pierre Gignac vit un peu la même situation... (Il coupe) C'est mon pote !

Comment le sens-tu à Marseille ? J'ai un gros point d'interrogation. Est-il insouciant ? Et dans ce cas tant mieux pour lui car ça veut dire qu'il va réussir dans ce club. Ou est-ce une carapace ? Et dans ce cas, c'est plus problématique car il va avoir du mal à s'imposer. J'étais un peu comme ça, je faisais comme si rien ne me touchait. Sauf qu'à Marseille, c'est le summum de la pression. C'est chaud, les mecs ne te lâchent pas. Mais quand on choisit l'OM, on le sait et c'est peut-être aussi pour se prouver des choses. Et j'espère sincèrement qu'il va y arriver. André-Pierre est pétri de qualités et ce club peut lui convenir.

Il n'est quand même pas épargné avec notamment des remarques sur son poids... A Lorient, il a planté. A Toulouse, il a fini meilleur buteur et pourtant, son hygiène de vie, il l'avait déjà. Alors même si les guignols le vannent en disant qu'il mange du saucisson, ça ne lui enlève pas son sens du but. Il vit simplement une mauvaise passe.

Aujourd'hui, Fabrice Fiorèse coule des jours paisibles en tant que président du club de Saint-Tropez.

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans Le 10 Sport Marseille

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