L’attaquant brésilien de l’AS Saint-Etienne, Brandao, est revenu sur les passages délicats qu’il a pu rencontrer au long de sa carrière, et notamment un certain mal du pays. Débarqué en 2002 en Russie, Brandao a vécu un passage délicat du côté du Shaktar Donetsk. Lors d’un entretien accordé à So Foot, l’actuel buteur de l’AS Saint-Etienne est revenu sur cet épisode, où il a avoué avoir connu une période de « dépression ». Le Brésilien a mal digéré les contrastes entre son pays et la Russie… Malgré tout, Brandao se félicite d’avoir été l’un des premiers brésiliens à rejoindre le club russe, où de nombreux compatriotes y évoluent aujourd’hui, (Welligton, Luiz Adriano, Fernando, Bernard…).
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« J’AI ÉTÉ UN PIONIER »
« Quand je suis arrivé en Ukraine, il n’y avait pas de supermarchés, il n’y avait rien. Tout était détruit. Mes débuts là-bas ont été très difficiles. J’étais habitué au soleil et là-bas, tu ne le vois quasiment jamais. Dans les pays froids, tout est différent : la mentalité, les gens, le quotidien. Les six premiers mois en Ukraine, j’ai fait une dépression, j’ai pleuré. Au final, j’ai été un pionnier. S’il y a eu autant de Brésiliens dans ce club par la suite, c’est un peu grâce à moi. Si je n’avais pas surmonté la dépression, peut-être qu’ils ne seraient jamais venus. »
« LES GENS M’AIMENT BIEN ICI, JE CROIS » Souvent critiqué pour ses maladresses, Brandao reste concentré sur ses performances et donne souvent le maximum pour son équipe. Le Brésilien se rejouit d’évoluer à l’ASSE, club qui l’a rapidement adopté. « Avec tout le respect que j'ai pour le public, ce n'est pas lui qui fait les compositions d'équipe, mais le coach. Les supporters ne voient pas l'importance d'un joueur dans le vestiaire ou les déplacements d'un joueur sans ballon. La critique, c'est comme la boxe. C'est un combat. Si tu te manges des coups de poings dans le visage, il faut réagir, pas vrai ?Les gens m'aiment bien ici, je crois. Je suis un guerrier et je sens que ça, ça leur plaît. »