Samuel Eto'o parti à Chelsea, l'Anzhi Makhachkala a vécu un mercato estival des plus mouvementés. Suleiman Kerimov, le propriétaire du club, a retiré la majeure partie de ses pions. Résultats : les Russes sont en cure d'austérité.
Suleiman Kerimov n'a pas tardé à mettre en application son plan de restructuration de l'Anzhi
Makhachkala
. Débarqué à
la tête de l'équipe russe, il y a maintenant 32 mois, le richissime homme d'affaires avait frappé un grand coup en offrant à
Samuel
Eto'oun
salaire
mirobalant de
20 millions d'euros
par an net d'impôts. Rien que ça. Oui mais voilà : renforcer une formation à coup de millions n'est pas un gage de réussite, loin s'en faut. Et Kerimov l'a appris à ses dépens.
Une masse salariale divisée par 4 A en croire Izvestia, qui relaie l'information, Suleiman Kerimov a réduit en l'espace d'un été les salaires et primes de 83 millions d'euros (!) à seulement à 21 millions d'euros aujourd'hui. Par comparaison, ces dépenses n'excédent pas les 30 millions d'euros au CSKA Moscou, référence du football russe. Cette cure s'est aussi imposé en matière de budget. Le Russe a ainsi baissé celui-ci de 130 millions d'euros, soit de 180 à 50 millions actuellement. Et ce ne serait que le début...