Karim Benzema se prépare à disputer son premier match de Coupe du monde ce dimanche, face à l’Honduras. Le buteur est le seul joueur de la génération 87 à être présent au rendez-vous en Équipe de France.
Ils étaient les espoirs du football français. Jérémy Ménez, Samir Nasri, Hatem Ben-Arfa et Karim Benzema… De ces quatre joueurs, seul le dernier est présent dans la liste des convoqués pour cette Coupe du monde. Le Madrilène est dans une forme éblouissante et s’apprête à disputer son premier Mondial, après avoir raté celui de 2010.
« SAMIR A RÉALISÉ UNE TRÈS BONNE SAISON »
On leur prévoyait un avenir radieux, mais pour le moment le seul à avoir confirmé les espoirs placés en lui c’est Karim Benzema. L’attaquant du Real Madrid est revenu sur l’absence de Samir Nasri, écarté par Didier Deschamps à cause d’une mauvaise influence sur le groupe rapportée par les médias et certains observateurs. « Samir a réalisé une très bonne saison avec Manchester City. Je ne sais pas pourquoi on lui colle des problèmes, soi-disant qu’il foutrait la merde dans un groupe » a-t-il confié dans une interview accordée au Parisien. « J’ai grandi avec lui, je ne l’ai jamais vu mettre le bazar. S’ils travaillent vraiment et qu’ils oublient les parasites autour d’eux, ils peuvent redevenir de très grands joueurs. »
« JE TRAVAILLE BEAUCOUP »
S'il en est arrivé à ce niveau, Karim Benzema a déclaré ne rien devoir au hasard. L’ancien Lyonnais a confié avoir beaucoup travaillé afin d’arriver à ce niveau. « Je travaille beaucoup. Vraiment beaucoup. Peut-être qu’on ne le voit pas. Mais je suis un travailleur, j’aime ça » a-t-il expliqué dans les colonnes du quotidien. « Hatem, Jérémy et Samir ont une chance que d’autres n’ont pas : ils ont du talent. Il faut juste le travailler. »