Limogé de son poste d’entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles en novembre dernier, Christophe Urios a rebondi du côté de Clermont, dont il a pris les rênes jeudi dernier. L’ancien technicien de Castres notamment est récemment revenu sur la fin de son aventure bordelaise, qu’il a vécu comme un échec, lui qui était en poste depuis 2019.
Ancien entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios a été limogé au mois de novembre dernier. Une grande première pour lui en 21 ans de carrière, ce qu’il a eu du mal à encaisser. Désormais en poste à l’ASM Clermont Auvergne, il a concédé une défaite pour ses grands débuts face aux Stormers en Champions Cup (30-16).
Urios n’en a pas fini avec les clashs https://t.co/xt6jNDdDhd pic.twitter.com/f33sOslCHc
— le10sport (@le10sport) January 19, 2023
« Je l'ai vécu comme un échec »
Invité des Grandes Gueules du Sport sur RMC ce dimanche, Christophe Urios s’est exprimé sur son départ de l’UBB, qu’il a eu du mal à encaisser. « Il y a beaucoup de paramètres qui entrent en jeu. Quand tu n'arrives pas au bout d'une mission qu'on te confie, il y a une part de responsabilité. Je l'ai vécu comme un échec. Mais l'échec permet de rebondir et d'avancer. Ce n'est pas un échec dans le sens négatif du terme », a-t-il déclaré.
« C'est une évolution de notre métier qu'il faut prendre en compte »
Christophe Urios estime d’ailleurs que le métier a évolué ces dernières années et que les entraîneurs sont désormais plus facilement limogés : « Contrairement à d'autres sports, notamment le foot, le rugby était un peu protégé. Il y avait des entraîneurs qui se faisaient débarquer mais ce n'était pas monnaie courante. Maintenant, on s'aperçoit que ça va vite. Si on n'est pas dans les résultats et les résultats attendus, on peut se faire débarquer. C'est une évolution de notre métier qu'il faut prendre en compte. Je fais parfois des conférences avec de jeunes éducateurs et j'insiste beaucoup sur ce paramètre parce que tu t'engages dans un métier qui est certes passionnant, mais tu n'as pas toutes les cartes en main. Il faut souvent s'adapter. Parfois, ça arrive au clash et ce n'est plus possible de continuer parce que tu n'arrives plus à garder le lien et l'énergie à travers ton staff, tes joueurs et le club. »