Blaise Matuidi vit certainement l’un des étés les plus difficiles de sa carrière. Transfert avorté, mis sur le banc au PSG et en équipe de France, le milieu de terrain peut compter sur un soutien de taille.
À 29 ans, Blaise Matuidi vit actuellement un tournant de sa carrière. Titulaire indiscutable depuis son arrivée au PSG en 2011, le milieu de terrain explose dans le club de la capitale et connaît ses premières sélections avec l’Équipe de France. Mais cet été, l’avenir de l’ancien Stéphanois vire au cauchemar. Le nouvel entraineur du PSG, UnaiEmery, ne compterait pas sur lui. Un transfert a donc été d’actualité. La Juventus Turin était prête à s’attacher les services du milieu de terrain, mais finalement le PSG ne veut pas le lâcher. Sur le banc depuis le début de la saison, cette situation se répète en Équipe de France au grand dam du Parisien.
« Matuidi a le blues »
Pascal Praud, via son blog sur Yahoo Sport, prend position pour BlaiseMatuidi : « Blaise Matuidi traverse un été pourri. L’indiscutable milieu de terrain du PSG, quasiment titulaire à chaque match depuis 2011, est aujourd’hui sur la touche avec l’arrivée d’Unaï Emery et il n’a pas emballé les observateurs avec les Bleus contre l’Italie. Matuidi a le blues. Matuidi a 29 ans. Il compte 52 sélections en équipe de France. On lui dénie le droit d’appartenir au clan des grands joueurs. C’est ainsi. Quand Leonardo a débarqué à Paris, il ne connaissait pas ce footballeur qui avait signé quelques jours avant que le Brésilien compose la première équipe parisienne de l’ère qatari. Pour beaucoup, il sera toujours un officier sorti du rang, le plus talentueux des laborieux certes, mais un ton en dessous des meilleurs spécialistes à ce poste : Sergio Busquets ou Bastian Schweinsteiger. Que lui reproche-t-on exactement ? Pour faire court, une technique sommaire qu’il compense par un volume de jeu, un abattage, une capacité à récupérer le ballon et à le redonner dans les meilleures conditions. Je trouve pour tout dire que ces critiques sont injustes. Matuidi est un élément majeur de la réussite du PSG depuis cinq ans et je n’ai pas vu la baisse de régime que beaucoup évoquent. Un footballeur a besoin de confiance, voilà tout. L’âge de la retraite n’a pas sonné pour le Français, ni celui du déclin ».