Après la victoire du PSG face à Nice (1-0) ce samedi, l’entraîneur parisien Laurent Blanc a été invité à s’exprimer sur le cas Yacine Brahimi.
Comme Le 10 Sport vous l’avait révélé en exclusivité le 2 octobre dernier, le Paris Saint-Germain a travaillé cet été sur la piste menant à Yacine Brahimi. Mais face aux contraintes du fair-play financier, le club de la capitale a dû renoncer à enrôler l’ancien Rennais, qui a rejoint Porto pour 6 millions d’euros. Mais le double champion de France en titre n’a pas renoncé à Brahimi et pourrait revenir à la charge dans les prochains mois. Invité à s’exprimer sur le cas Brahimi en conférence de presse après la victoire de Paris face à Nice (1-0), Laurent Blanc a confié tout le bien qu’il pensait de l’international algérien.
« IL EST EN TRAIN DE DONNER LA PLÉNITUDE DE SON TALENT »
« Il jouait à Rennes avant, je le connais très bien M. Brahimi. Écoutez, il réalise un début de saison extraordinaire avec le FC Porto. J’ai eu l’occasion de le voir jouer. Il confirme tout le bien que l’on pensait de lui déjà à Rennes. Ça a été très surprenant qu’il quitte Rennes ce garçon. Il était assez inconstant, je pense qu’il a pris un peu de maturité. Il avait les qualités et le potentiel mais il manquait certainement quelque chose. Il a pu partir en Espagne. C’est là je pense que les choses sérieuses ont pu commencer pour lui. Et à Porto, dans un très très bon club, avec de très très bons joueurs, il est en train de donner la plénitude de son talent », a-t-il confié avant de poursuivre.
« QUAND ON AIME ET QUAND ON A DU TALENT, IL FAUT PAYER ! »
« Il fait partie de ces joueurs qui sont beaux à voir jouer, dans la mesure où il est capable d’éliminer un, deux voire trois joueurs. En plus, actuellement, il marque des buts, alors ! A-t-il le potentiel pour le PSG ? Écoutez, qu’il confirme tout le bien qu’on pense de lui à Porto. Le seul problème, c’est qu’il est parti pour pas cher à Porto mais que là les Portugais ont mis une clause de départ qui est très très chère et donc on connaît le montant », a-t-il avoué, concluant de manière énigmatique. « Ça va faire réfléchir... Mais bon, quand on aime et quand on a du talent, il faut payer ! »