Si le dénouement de la vente de l’OM semble se préciser, un chercheur de l’IRIS revient sur la piste iranienne en expliquant qu’elle n’aurait rien à voir avec l’investissement des Qataris au PSG.
Ces derniers jours, le rachat de l’Olympique de Marseille semble s’accélérer. Gérard Lopez a un projet fou comme l’a détaillé Le 10 Sport, tandis qu’un investisseur américain s’est également positionné. Là encore, c’est Le 10 Sport qui vous le révèle en exclusivité ce mercredi. Un temps évoqué, le projet iranien semble donc prendre du plomb dans l’aile. Quoi qu’il en soit, Thierry Coville, chercheur à l’IRIS, explique que si les investisseurs iraniens avaient racheté l’OM, leur surface financière aurait été loin de celle des Qataris au PSG.
« Le gouvernement aurait certainement des problèmes pour justifier un tel investissement »
« Investir dans le foot pour redorer l’image de l’Iran ? Pourquoi pas, même si on ne peut pas comparer le Qatar, qui compte deux millions d'habitants et énormément d'argent à placer, à l'Iran. Ses ressources en devises sont limitées par rapport aux besoins, avec 80 millions d'habitants et une surface trois fois supérieure à la France. Pour l'instant, ils n'ont pas non plus de fonds de stabilisation pétrolier, au contraire des Émirats ou de l'Arabie Saoudite. Ce serait effectivement une bonne stratégie pour l'Iran en terme d'image, mais le gouvernement aurait certainement des problèmes pour justifier un tel investissement aux yeux de la population. Ils ont 20% de chômage et bientôt des élections présidentielles. L'opposition se jetterait dessus », explique-t-il au Phocéen.