Placé en garde à vue en début de semaine avant d’être relâché, Vincent Labrune a été entendu dans le cadre d’une affaire de malversation financière liée aux transferts d’André-Pierre Gignac et Souleymane Diawara. Mais pas que…
« Vincent, c'est l'homme de confiance de Margarita, il ne va pas s'emmerder avec la moindre malversation, croyez-moi ! Qu'ils soient tous entendus, pourquoi pas ? Mais une garde à vue ? Ces méthodes sont regrettables », lâchait un proche de Vincent Labrune mardi sur RMC, alors que les accusations autour des malversations financières autour du président de l’OM et de certains de ses prédécesseurs faisaient rage.
ET MAINTENANT, LE DOSSIER KHALIFA ?
Dans son édition du jour, L’Equipe explique qu’un autre transfert autre que ceux d’André-Pierre Gignac et Souleymane Diawara serait pointé du doigt pour Vincent Labrune : Celui de Saber Khalifa, passé d’Evian TG à l’OM durant le mercato estival 2013 (2,5M€). L’enquête porterait sur un autre intermédiaire proche du président marseillais, Farid Ayad. Un échange de mails entre ce dernier et Esfandiar Bakhtiar (homme d’affaires et actionnaire principal de l’ETG) aurait d’ailleurs eu lieu, Ayad réclamant pas moins de 185 000€ pour le transfert de Saber Khalifa.
« IL Y A DES AGENTS PROCHES DE MOI… »
Interrogé dans L’Equipe jeudi, Vincent Labrune livrait quelques vérités sur les dessous des transferts qu’il réalise à l’OM, et notamment ses rapports avec le milieu des agents : « Il y a trop d'argent en jeu et il faut arrêter de croire qu'il n'y a qu'une seule personne qui peut représenter un joueur sur des très gros transferts, c'est impossible. Nous, on est le club le plus inspecté et celui qui a été le plus sanctionné historiquement. On a mis en place les plus grosses procédures de contrôle. S'il y a bien un club qui fait gaffe, c'est nous mais à un moment donné, tu es rattrapé par un principe de réalité. Il y a des agents proches de moi, qui parlent avec moi, ils n'ont pas de licence et je ne le sais même pas. (...) C'est un truc de fou ».