Toujours plus proche de Newcastle sur le mercato, Bafetimbi Gomis n’a laissé aucune autre alternative à l’OL comme l’explique Jean-Michel Aulas.
Bafetimbi Gomis et l’OL, l’histoire devrait officiellement prendre fin dans les jours qui viennent. À un an de la fin de son contrat, l’international tricolore va quitter le club rhodanien sur le mercato, et son arrivée à Newcastle sera rapidement bouclée. Interrogé dans les colonnes de L’Equipe, Jean-Michel Aulas est revenu sur les coulisses de ce dossier, et affirme qu’il ne souhaitait en aucun cas se mettre en conflit avec son joueur.
« Je lui en veux au niveau économique, pas humain »
« Je suis meurtri que l’on puisse penser qu’on lui veut du mal. Nous avons investi 15M€ à un moment ou "Bafé" était en difficulté à Saint-Etienne. À un an de la fin de son contrat, il doit prolonger ou accepter un transfert. Comme la prolongation n’est pas à l’ordre du jour, le transfert est la seule solution (…) On a accepté les conditions de Newcastle, qui a accepté celles de Bafé ; ce qui peut achopper, ce sont les conditions autour, les coûts d’agent. Cela devrait se régler dans les huit jours. Bafé, je lui en veux au niveau économique, pas au niveau humain », explique le président de l’OL.