Excédé par la piètre performance de l’OM à Montpellier (0-1), le président marseillais Vincent Labrune a poussé un coup de gueule à sa manière. En chuchotant.
La mèche toujours aussi bien rangée derrière l'oreille, Vincent Labrune a eu le courage de venir affronter la presse samedi soir, très tard, après la défaite de l’OM à Montpellier. Chez lui, le courage semble pourtant chronométré. Le président de l’OM est ainsi resté au bas mot 2 minutes 30 avec les journalistes, histoire de bien montrer sa position timidement courroucée. L’occasion surtout de lâcher trois phrases porteuses de sens. « Ce qui est frustrant c'est qu'on a pris beaucoup de retard, et à ce titre là on n'a plus beaucoup de joker. Et ce soir on en a pris un et il n'y en a plus beaucoup ». En d'autres temps, ça marchait à Marseille.
Le vestiaire attendra
Voilà pour la première salve, signe évident d’un réel désappointement. Déception qui, en aucun cas, ne peut se transformer en acte concret de représailles chez Monsieur Labrune, qui s’est bien gardé d’aller gronder les joueurs dans le vestiaire. « Non, pas du tout. Je n'y suis pas allé », a-t-il signifié à nos confrères du Phocéen. Dommage, un bon coup de gueule présidentiel aurait peut-être eu le mérite de crever l’abcès.