Deux ans et demi après son arrivée à l’OL, Yoann Gourcuff ne parvient toujours pas à justifier son prix d’achat colossal (22M€). Voici les réalités financières de l’un des transferts les moins rentabilisés de l’histoire du football français.
Nouvelle ère
En achetant Yoann Gourcuff pour 22M€ durant l’été 2010, l’Olympique Lyonnais pensait effectuer un investissement à double tranchant : sur le plan sportif, bien évidemment, l’ancien meneur de jeu girondin présentait des qualités évidentes. Mais l’aspect commercial de cet ancien titulaire en puissance chez les Bleus symbolisait le changement de statut du club rhodanien. Avant l’arrivée de son futur Grand Stade, l’Olympique Lyonnais voyait en Gourcuff une poule aux œufs d’or capable de développer son image de marque. Finalement, l’inverse s’est produit.
L’homme qui coûtait 58M€ ?
Dans son édition de mardi, France Football a publié des chiffres pour le moins éloquents : Si Jean-Michel Aulas ne parvenait pas à transférer Yoann Gourcuff d’ici la fin de son contrat (juin 2015), le meneur de jeu coûtera en totalité 58M€ aux Gones (sans les éventuelles primes). En effet, entre le manque à gagner sur l’investissement de départ et le salaire de l’ancien Bordelais, la perte serait actuellement évaluée à 11,5M€ par an. L’objectif est donc clair : le président de l’OL a tout intérêt à vendre son numéro 8 le plus rapidement possible.
Lille et Arsenal toujours en embuscade ?
Selon le bi-hebdomadaire, deux clubs seraient toujours sur ses traces : Lille et Arsenal. Les Dogues, qui ne sont toujours pas parvenus à faire oublier Eden Hazard après un mercato estival peu convaincant (Martin, Kalou…) se seraient penchés sur le cas Gourcuff. De son côté, Arsène Wenger n’a jamais caché son intérêt pour le Lyonnais et serait prêt à miser sur lui en cas de proposition raisonnable. La réalité du marché pourrait faire les affaires de l’entraîneur des Gunners : si Gourcuff valait encore 15M€ l’été dernier sur le marché, sa coté aurait chuté à 10M€ pour le mois de janvier selon France Football. Tout un symbole.
Par Guillaume de Saint Sauveur
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